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Dans une économie qui s’appuie de plus en plus sur le savoir-faire et les compétences, l’accès à la formation qualifiante devient la clé de la productivité, de la compétitivité et de l’employabilité. Une orientation que le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat est en train d’appliquer à travers deux grandes réformes. La première concerne la Formation professionnelle et technique et la deuxième a trait à la réforme de l’Artisanat. Pour Mamadou Talla, la formation par alternance constitue « un moyen sûr pour l’insertion des jeunes diplômés ». Le ministre, qui a fait cette annonce à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes aux 300 étudiants issus des 7 filières du Cedt « G15 », a dit toute sa satisfaction de constater que « ces diplômés vont pouvoir s’insérer dans des entreprises ». Selon lui, l’installation d’un lycée professionnel dans les 6 pôles de développement économique du Sénégal, conformément à la vision du président de la République, Macky Sall, s’inscrit dans cette perspective.
A l’en croire, ces lycées professionnels vont orienter leur mode de fonctionnement dans l’enseignement par alternance. Mamadou Talla a, en outre, assuré que l’employabilité des jeunes passe par une formation professionnelle diversifiée. Il a rappelé que l’accès à un emploi décent à tous les citoyens reste le principal défi de son département.
Le directeur du Centre d’entreprenariat et de développement technique (Cedt) « G15 », Abdoul Bâ, a indiqué que sa structure a fait siennes les préoccupations du gouvernement pour la qualité. Il a estimé que cette préoccupation se situe au cœur de la problématique du développement, de la formation professionnelle et de l’employabilité des jeunes de notre pays. « 50 à 60 % de l’effectif des formateurs dans nos lycées et centres de formations sont nos étudiants. Nos diplômés ont mis en place plus d’une vingtaine de petites et moyennes entreprises, contribuant ainsi à la promotion du savoir-faire sénégalais », a-t-il rappelé
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