Les groupes de syndicats d’enseignants regroupés au sein du G20, ont décidé de boycotter la rentrée scolaire prévue demain jeudi, 3 octobre. Repris par Libération, le Secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) authentique, Dame Mbodj, justifie cette mesure radicale par le « non-respect » de la part de l’Etat des engagements contenus dans le protocole d’accord en date du 17 février 2014.
Dame Mbodj, récusant le choix porté sur le ministre en charge du PSE (Plan Sénégal Emergent), Cheikh Kanté, pour discuter avec eux, le qualifie « d’entité hors-jeu ». Avant de tirer sur l’Etat. « Le gouvernement n’a que du mépris pour les enseignants. Nous avons un ministre qui a montré des limites depuis la première rentrée avec les écoles biculturelles.
Le gouvernement n’a respecté aucun accord signé. Nous allons déposer un préavis de grève pour montrer aux Sénégalais que nous ne sommes pas en face d’un gouvernement sérieux », fulmine l’enseignant, qualifiant Mamadou Talla de « ministre de l’Education faible ».
Auteur: E-media
Publié le: Mercredi 02 Octobre 2019
Commentaires (6)
Et qui est ce qui va payer les pots cassés ? Les élèves bien sûr !!! Ces élèves pour qui vous dites vous sacrifier ( tu parles ! ), ces élèves dont vous avez la charge et le devoir d'enseigner mais que vos grèves ( pour un oui ou pour un non ) empêchent d'étudier, ces élèves qui de guerre lasse préfèrent aller dans les écoles privées catholiques pour avoir une chance de réussir leur vie et ces élèves qui se demande "Pourquoi" ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi attendre la rentrée des classes pour mettre en branles vos actions ? " Que feriez-vous au temps chaud ? vous dansiez ? Est ce politique ? Chantage ? Sabotage ? Vos revendications personnelles passent-elles avant le sort de vos élèves ?
il faut privatiser le corp des enseignents. cela doit etre une affaire de marie ou de commune
Ce serait le début de l’inégalité sociale. Entre Dakar, Ourossogui et Keur Socé, les chances ne seraient pas les mêmes.
AU NOM DE NOS ENFANTS ET PETITS-ENFANTS, PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES
Voilà des décennies que l'on ne voit pas le bout du tunnel dans cette querelle sans fin entre une corporation et l’État du Sénégal. Le seul constat que l'on peut faire est que nos enfants et petits-enfants sortent de l'école de la République avec un niveau de connaissances et de compétences au plus bas, pour ne pas dire néant pour beaucoup de jeunes sénégalais. Soit nous sommes vraiment plus nuls que toutes les autres nations de la terre, soit le sort de nos générations successives ne nous intéresse pas du tout. Oui, les autres nations y arrivent mieux que nous en faisant autrement et surtout en ayant la volonté d'avancer.
Il est vraiment temps que les syndicats d'enseignants s'accordent sur leurs revendications et que celles-ci soient portées à la connaissances de la Nation pour en valider la légitimité (ou pas). Ce qui sera légitime dans ces revendication sera discuté avec l'état pour que l'on en finisse. Si nous devons passer par un référendum, nous y passons car la jeunesse sénégalaise a trop payé et continue de faire les frais de ce bras de fer insensé et dévastateur. Il faut tuer le mal et arrêter de massacrer nos enfants, nos petits-enfants.
Soigneur de Fous, pourquoi tant de haine pour les enseignants?
Tant que ces enseignants auront toute latitude pour se faire de l'argent dans le privé en violation flagrante des dispositions obligatoires du Statut Général de la Fonction publique qui leur interdit de travailler dans le privé (cf Articles 9 et 10), cela se passera toujours comme cela. Tout l'univers constate que le niveau des élèves et étudiants sénégalais est devenu exécrable, que les règles de grammaire n'existent plus dans les écoles, qu'un enseignant nul produit systématiquement des élèves nuls, pendant ce temps là ces irresponsables ne pensent qu'à l'argent. L'avenir de la jeunesse n'est qu'un slogan chez eux mais pas une exigence.
Encore eux
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