Les hostilités ont démarré le 13 juin 2025, après les frappes de l’État hébreu sur des sites militaires et nucléaires iraniens. Et depuis lors, la tension ne cesse de monter entre les deux États. Au 8e jour de l’escalade, les bombardements israéliens auraient fait au moins 224 morts du côté iranien et du côté israélien aurait causé la mort de 25 personnes.
C’est dans ce contexte tendu que l’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Hassan Asgari, a accordé un entretien à Seneweb. Le représentant diplomatique de la République islamique d’Iran est revenu sur l’origine de cette guerre contre ce qu’il qualifie « d’État sioniste ».
Bien que favorable au dialogue, l’Iran ne semble pas disposé à échanger directement avec Israël et semble beaucoup plus enclin à négocier par l’entremise des États-Unis.
Ces derniers, par l’entremise de leur président Donald Trump, se donnent un temps de réflexion de deux semaines pour intervenir ou non dans cette guerre en faveur du régime dirigé par Benjamin Netanyahou.
Une volonté que Hassan Asgari déplore tout en espérant ne pas arriver à un tel scénario. Enfin, l’ambassadeur est revenu sur les clichés que de nombreux occidentaux attribuent au régime iranien, notamment en ce qui concerne la violation des Droits de l’homme et notamment, ceux des femmes. Des stéréotypes qu’il a balayés d’un revers de main.
Auteur: Moustapha TOUMBOU, Medoune FALL et Oumar PÈNE
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