Plusieurs villages de l’Ile à morphil sont aujourd’hui séparés du reste du pays. La digue qui reliait ces villages du pont de Médina ndiathiebé est coupée à plusieurs endroits. Une société qui est entrain de réfectionner la digue doit terminer ses travaux dans un mois et demi. En attendant piroguiers et charrettiers dictent leurs lois aux passagersLe pont de Madina ndiathiebé et celui de Ngouye ne servent pas à grande chose en cette période d’hivernage. Une fois la traversée des ponts effectuée, les habitants des villages de Walaldé, Cascas, Siwré Thiambé, Bétou, Walla et autre Wasétaké affrontent un autre calvaire. En effet, la digue réalisée il ya quelques années, est inter-coupée à plusieurs niveaux. Actuellement une société est en train de la réfectinner, mais les travaux sont retardés par les eaux de crue mélées à celles des pluies. Rien que pour les 45 km qui séparent le pont de Médina Ndathiebé à Cascas,, on perd une journée entière et on débourse une somme équivalente à celle qu’on paie entre Dakar et Fouta. De cette situation, les piroguiers en profitent pour faire une fortune sur le dos des citoyens. Avec un délai de trois mois, la société en place a déja dépassé lla moitié du temps, et les travaux sont loin de se terminer. En attendant les villages qui font face à la Mauritanie, vivent avec des marchandises de ce pays voisin.
Auteur: fuuta.info
Publié le: Mardi 28 Août 2012
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