Touba : Un plan d’action d’urgence lancé pour faire face aux inondations
Le gouvernement a décidé de frapper fort contre les inondations qui touchent la région de Diourbel, en particulier la ville sainte de Touba. Ce mardi 16 septembre 2025, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a présidé une réunion stratégique qui a abouti à la validation d’un plan d’action d’urgence.
Cette rencontre de haut niveau a réuni l’ensemble des acteurs institutionnels et opérationnels : autorités administratives et locales, services techniques de l’État (ONAS, SONES, SEN’EAU), forces armées, brigade nationale des sapeurs-pompiers, structures opérationnelles (AGEROUTE, SENTER, ADM, Service national de l’hygiène) ainsi que des organisations régionales telles que l’OMVS et l’OMVG. Les entreprises de travaux publics et l’Association des acteurs de l’assainissement ont également pris part aux discussions.
Conscient de l’urgence, le ministre a mis en place une méthode innovante de mutualisation et de redéploiement des ressources disponibles permettant de mobiliser rapidement des moyens financiers et logistiques sans alourdir les charges des partenaires.
Grâce à cette approche, d’importantes contributions ont déjà été mobilisées : des travaux additionnels estimés à près de 130 millions F CFA ;15 000 litres de carburant ; plusieurs dizaines de camions hydrocureurs ; des motopompes et électropompes à gros débit ; un appui logistique conséquent de l’armée et de la gendarmerie pour l’acheminement du matériel lourd ; des engins d’excavation et de terrassement ; près de 3 km de tuyaux de diamètre 200.
En parallèle aux travaux techniques, des mesures d’accompagnement ont été prises pour venir en aide aux populations touchées. Plus de 200 millions F CFA ont été mobilisés par la mairie de Touba Mosquée pour l’achat de denrées alimentaires, de tentes, de matelas, de moustiquaires et de produits sanitaires. La gendarmerie a également contribué avec cinq tentes, 200 moustiquaires et 500 matelas.
Au-delà de ces contributions, des actions concrètes sont déjà engagées avec des travaux de drainage des eaux pluviales et de voirie, l’intervention de l’AGEROUTE pour la réhabilitation des routes dégradées, le déploiement du Service national de l’hygiène pour le saupoudrage et le désherbage des zones inondées, la mobilisation de jeunes volontaires pour appuyer les opérations sur le terrain.
Avec ce plan d’urgence, les autorités affichent leur détermination à protéger la ville sainte et à limiter les conséquences des inondations qui frappent chaque année la région.
Commentaires (11)
Bon sang !!! Respectez-vous et respectez notre intelligence qu’est-ce qu’il y a d’innovant dans ça ?
Ces incompétents incapables se sont obstinés à ne pas déclencher le plan ORSEC uniquement par orgueil mal placé.
Maintenant ils venons présenter une copie de plan ORSEC comme une innovation
Le Sénégal est vraiment tombé bas avec ces types
La solution perenne serait d'avoir un grand canal peripherique ferme et des bassins loin de l'agglomeration et bien proteges. L.'eau pourrait meme etre reutilisee pour des besoins agricoles.
Pour trouver des solutions définitives dans ces zones de basse pression loin des côtes et des bassins versants comme les fleuves, les mer et lacs, d'où des habitations spontanées au départ deviennent de plus en plus de grandes villes d'où le problème récurrence du traitement des eaux usées et la montée de la nappe phréatique très proche qui cause de plus en plus de problème avec les eaux usées stockées dans des bassins de rétention d'où des ruissellement souterraine, par le système des vases communicants, ainsi les bassins et les points inondés sont reliés entre eux à leur base par la perméabilité du sol et soumis à la même pression atmosphérique, l'eau s'équilibre à ces points inondés à la même hauteur dans chacun d'eux. les bassins d'évacuation ne font alors que remplir cette nappe phréatique.
Plus grave, il est envisagé le drainage de l'eau du Lac de Guier pour alimenter la ville de Touba et venir l'ajouter à la consommation des eaux de pompage pour la consommation domestique sans résoudre au préalable l'effet des eaux usées sur la nappe qui est déjà saturée.
La SOLUTION voudrait la création aux abords de la ville plusieurs stations d'épuration qui traitent les eaux usées et de plusieurs zones agricoles qui fonctionnent toute l'année pour que les eaux traitées servent d'irrigation, ainsi l'évaporation associée aux pompages permettront de soulager la nappe phréatique qui va baisser durant la saison sèche et pourra contenir les eaux de pluie l'hivernage.
Je pense que cette solution doit être préalablement évaluée avant d’en rajouter avec des projets de drainage de l'eau du fleuve à partir du Lac de Guier qui ne se résultera que par accentuer les inondations avec plus d'eaux usées dans le circuit de drainage de la ville. Mais il semble que c'est trop tard le projet de d’acheminement de l'eau du fleuve à partir du Lac de Guier est déjà entamé.
Nous avons des priorités en matière de développement ! Tout le reste n'est que rêverie ! Depuis le temps qu'on finance des projets, il y'a pas encore d'impacts positifs visibles sur la vie des populations ! Tout ce qui est sur la terre, vient de la terre, quand vous aurez compris cela vous arrêterai de construire des immeubles et investir dans l'agriculture et l'élevage !
COMBLE de l’ironie, le ministre preside une réunion STRATÉGIQUE pour nous dire ça …. IL YA SÉRIEUSEMENT UN PROBLÈME DANS CE PAYS …..
WAAAY CHEIKH TIDIANE BAYILENE SUNU XÉÉL YI NGÉNE DI WATATE WAAY…
C'est bien fait pour les moutons de Touba
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