Un soir d’observation sur la corniche (nous) a permis de savoir que dès la fin de la prière surérogatoire d’après rupture de jeûne, des femmes et des jeunes filles, sacs à main ou à l’épaule, font le guet près de la route.
Parmi elles, de plus en plus de clandestins malmenées par une misère qui ne dit pas son nom. Dans la plupart des cas, confie Pape Sané, un résident de Fann Hock, il s’agit « d’apprenties prostituées qui sont à la recherche de la dépense quotidienne ». Dans la majorité des cas, ajoute-t-il, « ce sont des filles de bonne famille qui ont abandonné les écoles et les métiers pour se transformer en travailleuses du sexe, afin de faire face aux besoins exclusifs ». En tout cas, que ce soit à la Corniche, aux Almadies, et dans certains recoins des Sicap, c’est la situation sociale qui amène les péripatéticiennes à s’exposer à travers des habillements qui mettent à nu la prééminence de leur corps. L’essentiel étant d’attirer le maximum de clients.
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