Le sang continue de couler en Casamance. Un homme âgé de quarante ans a été la cible de ces bandes armées supposées appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance. Bourama Ibrahima Corréa, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était, selon nos sources, marié et vivait paisiblement dans le village de Bindaba (une contrée longtemps abandonnée à cause de la rébellion en Casamance). À en croire toujours nos sources, Bourama Ibrahima Corréa, qui était surnommé «Bleck» par ces amis avec qui il partageait son sport favori, le football, était parti dans les rizières de son village pour la moisson du riz. C’est là qu’il est atteint par les tirs des rebelles. Son corps sans vie qui gisait dans une mare de sang est retrouvé un peu plus tard par ses parents qui ont été alertés après la découverte macabre. Déposé à la morgue du district sanitaire de Goudomp, le corps sans vie de la victime a été remis ce lundi à ses parents. Bourama Ibrahima Corréa a été ainsi porté sous sa terre natale de Goudomp. «C’était aux environs de 14 heures 30», a témoigné un de ses parents qui a requis l’anonymat. L’assassinat de Bourama Ibrahima Corréa vient allonge ainsi la liste macabre des victimes de ces bandes armées dans cette région sud du pays. Après ceux de la petite fille en classe de CI, âgée de neuf (9) ans et domiciliée dans le village de Bélaye (département de Bignona), de l’ex-caporal de l’Armée Didier Coly et du Secrétaire général de l’Inspection départementale de l’éducation à Oussouye, Emmanuel Diagne. Une situation qui a fini de plonger les populations dans l’émoi et la consternation. Des populations qui continuent toujours de réclamer l’ouverture rapide des négociations entre l’Etat et le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
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