Une série d'attentats à la bombe a touché, ces derniers jours, la région de Bouira (120km à l'est d'Alger) et notamment les localités de Kadiria et Lakhdaria, ciblant surtout les forces de l'ordre, rapporte hier la presse algérienne. Le dernier samedi a fait six blessés, dont cinq militaires.
Samedi matin, une bombe artisanale a explosé dans la localité de Slalma, tout près de Kadiria, sans faire de victime ni dégâts, mais les membres des services de sécurité arrivés sur les lieux ont été surpris par deux nouvelles déflagrations qui ont blessé cinq soldats et un civil, selon le quotidien "La Tribune".
Cet attentat à la bombe intervient deux jours après celui commis dans la ville de Lakhdaria, à une quinzaine de kilomètres de là, et il est attribué au même groupe armé du Gspc (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), actif dans la région et dont les éléments refusent de déposer les armes et de se rendre pour bénéficier des dispositions de la charte pour la réconciliation nationale dont le délai expire à la fin du mois d'août. Par ailleurs, vendredi aux environs de minuit, un groupe armé est tombé dans une embuscade tendue par les forces de sécurité au lieu-dit Ikadourene, tout près du massif forestier de Boumahni (110km à l'est d'Alger), selon le journal "Liberté". L'accrochage a duré plus d'une demi-heure, avant que le groupe armé ne réussisse à prendre la fuite à la faveur de la nuit.
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