Vingt-cinq personnes ont été écartées en 2018 d’un concours de recrutement de gardiens de prison pour radicalisation, a annoncé jeudi la ministre française de la Justice. “Nous regardons si ces personnes sont inscrites dans un certain nombre de fichiers. Si tel est le cas, elles ne sont pas autorisées à passer les épreuves d’admission”, a expliqué Nicole Belloubet sur RTL.
“L’année dernière, nous avons ainsi éloigné 25 personnes de ces concours pour éviter qu’il y ait des recrutements qui ne correspondent pas aux exigences que nous souhaitons”, a-t-elle précisé. Le ministère de l’Intérieur et la hiérarchie policière sont mises en cause pour ne pas avoir formellement signalé les signes de radicalisation de l’auteur de la tuerie à la préfecture de police, le 3 octobre dernier, qui a fait quatre morts.
“Nous avons mis en place depuis deux ou trois ans un service du renseignement pénitentiaire. (...) Il nous permet de traiter la radicalisation des détenus mais peut intervenir aussi auprès du personnel. Lorsque nous avons des signalements, nous effectuons des enquêtes qui peuvent conduire à nous séparer d’un certain nombre de personnes”, a dit Nicole Belloubet.
Jean-Philippe Lefief, édité par Sophie Louet
Auteur: Reuters
Publié le: Jeudi 10 Octobre 2019
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