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Israël poursuit ses opérations à Gaza en dépit des appels à cesser la guerre

Auteur: AFP

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Israël poursuit ses opérations à Gaza en dépit des appels à cesser la guerre

L'armée israélienne a annoncé samedi son intention de poursuivre ses opérations à Gaza malgré des appels des familles d'otages et de Donald Trump à cesser immédiatement les bombardements, après un accord du Hamas pour libérer les captifs.

Vendredi, le mouvement islamiste palestinien Hamas s'est dit prêt à des négociations immédiates en vue de la libération des otages et de la fin de la guerre qui ravage depuis près de deux ans la bande de Gaza, dans le cadre d'un plan proposé par le président américain.

M. Trump a aussitôt appelé Israël à "arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité".

Mais la Défense civile locale a fait état d'un pilonnage israélien "violent" nocturne ayant fait six morts dans le territoire palestinien affamé et assiégé, où Israël mène une offensive destructrice en riposte à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

"Les troupes israéliennes mènent toujours des opérations à Gaza-ville, et il est extrêmement dangereux d'y retourner. Pour votre sécurité, évitez de retourner dans le nord ou de vous approcher des zones où les troupes sont actives, y compris dans le sud de la bande de Gaza", a déclaré pour sa part Avichay Adraee, un porte-parole de l'armée israélienne.

"Les bombardements ont été intenses toute la nuit. J'étais heureuse lorsque Trump a annoncé un cessez-le-feu, mais les avions de combat n'ont pas cessé leurs attaques (...)", a déclaré Jamila al-Sayyed, jointe au téléphone à Gaza-ville.

M. Bassal, dont l'agence opère sous l'autorité du Hamas, a ajouté que 20 maisons avaient été détruites dans les frappes.

L'armée israélienne, qui contrôle environ 75% de la bande de Gaza, veut s'emparer de Gaza-ville qu'elle présente comme le grand bastion du Hamas. Elle y a lancé le 16 septembre une offensive majeure poussant des centaines de milliers de personnes à la fuite.

"Essentielle"

"La demande du président Trump de mettre immédiatement fin à la guerre est essentielle pour éviter que les otages ne subissent des atteintes graves et irréversibles", a déclaré le Forum des familles d'otages dans un communiqué.

Après la réponse du Hamas au plan Trump, Israël a dit samedi se préparer "pour la mise en oeuvre immédiate de la première étape du plan pour la libération de tous les otages", sans évoquer l'arrêt de ses bombardements.

Le plan américain prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages, le retrait par étapes de l'armée israélienne de Gaza, le désarmement du Hamas et l'exil de ses combattants.

Il prévoit également la mise en place d'une autorité de transition formée de technocrates chapeautée par Donald Trump et le déploiement d'une force internationale. Il exclut tout rôle du Hamas "dans la gouvernance de Gaza".

Dans son communiqué officiel, le Hamas a écrit: "afin de mettre fin à la guerre et d'obtenir le retrait (israélien) complet de Gaza, le mouvement annonce son accord pour libérer tous" les otages vivants et rendre les corps des otages décédés, en échange de prisonniers palestiniens, "selon la formule d'échange proposée par le président Trump".

Il a aussi dit être prêt à des négociations immédiates sur les "détails" des libérations.

"Toutes les questions"

Mais le Hamas ne mentionne pas la question de son désarmement et souligne qu'il participera aux discussions sur l'avenir du territoire.

Samedi, un dirigeant du Hamas a déclaré que le mouvement était prêt à entamer des négociations pour résoudre "toutes les questions", après qu'un autre haut responsable du mouvement, Mahmoud Mardawi, a qualifié le plan américain de "vague et ambigu".

Le Hamas a, dans ce contexte, annoncé que l'Egypte allait organiser une conférence réunissant les différentes factions palestiniennes pour décider de l'avenir de la bande de Gaza d'après-guerre, à une date non précisée.

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7-Octobre, 47 sont toujours otages à Gaza, dont 25 sont mortes selon l'armée israélienne.

Israël a juré de détruire le Hamas et refuse tout rôle dans l'après-guerre pour le mouvement palestinien, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

En riposte, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans le petit territoire assiégé, qui a fait au moins 66.288 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.

AFP

Auteur: AFP
Publié le: Samedi 04 Octobre 2025

Commentaires (7)

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    Samba il y a 12 heures

    Netanyahu joue sa vie avec cette guerre ; des la fin de celle ci il sera jugé et condamné. Des que ce voyou quittera le gouvernement le cycle de guerre s'arrêtera. Le gars détruit et bombarde et pourtant il n'arrive pas a trouver les otages et il.ne pose même pas de questions. Le but n'est pas de retrouver les otages mais de tuer des palestiniens.

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    Harry il y a 11 heures

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    Anonyme il y a 11 heures

    Le Sénégal devrait rompre ses relations diplomatiques avec Israël et renvoyer tous ses représentants. C'est cela prendre nos responsabilités. Netanyahu est un nazi et avoir des relations avec son pays est inacceptable

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    Baidu il y a 11 heures

    Incroyable mais vrai netanyaou le criminel du grand banditisme a tué tous les otages et veulent amerder le monde le jour où sa famille va perir il comprendre que c'est dur de perdre un proche

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    ghj il y a 11 heures

    parmi les meilleures armées au monde n'arrivent elles pas à retrouver les otages dans cette petite bande!!

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    Caisses noires ya bon il y a 11 heures

    Fermez vos bouches votre zoo n'a même pas fait un semblant de manif pour soutenir les massacrés de Gaza....massez votre gourou et buvez votre ataya

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    Leuk Daour il y a 11 heures

    Les USA sont le chien de garde d'Israël. On a jamais vu un chien demander à son maître d'arrêter quoi que ce soit.

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    Mamadou il y a 10 heures

    Donald Trump s’engage à défendre la sécurité du Qatar, en lui offrant une garantie de solidarité
    Trois semaines après l’attaque israélienne contre le siège du Hamas à Doha, les Etats-Unis veulent restaurer leur image de protecteurs des pays du Golfe.
    Donald Trump a accordé au Qatar une faveur dont aucun autre pays du Moyen-Orient – en dehors d’Israël – ne bénéficie. Dans un décret présidentiel signé le 29 septembre, le président américain engage la parole de son pays, stipulant que toute attaque contre le Qatar serait considérée comme « une menace pour la paix et la sécurité des Etats-Unis ».

    Une formule qui ressemble à une garantie de solidarité de type article 5 de l’OTAN, sans pour autant avoir la force juridique et contraignante d’un traité de défense ou d’un accord entériné au Sénat. Il s’agit davantage d’une promesse écrite, pouvant être renversée par un autre président. Si une telle attaque contre le Qatar venait à se produire, précise le décret, Washington prendrait toutes les mesures, notamment « diplomatiques, économiques et militaires si nécessaire », pour y répondre.

    Cet engagement de Donald Trump en faveur de la sécurité du Qatar intervient trois semaines après l’attaque israélienne contre le siège du Hamas à Doha, le 9 septembre. La Maison Blanche a prétendu qu’elle n’avait pas été associée à l’opération ni informée de ses détails. L’émirat a fait mine publiquement de la croire. Mais l’addition a été néanmoins réglée par les Etats-Unis, tant le Qatar est un interlocuteur essentiel au Moyen-Orient. Symboliquement, cela fut accompli sous la forme d’excuses écrites et orales, présentées par Benyamin Nétanyahou, d’abord lors d’un appel au premier ministre, Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani, puis aux côtés de Donald Trump, lors d’une conférence de presse, le 29 septembre.

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    Mamadou il y a 6 heures

    sur quel média occidental tu as fait du copié/collé ? ça au moins l'avantage d'être clair, bien construit et tellement vrai.

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