Accusé d’individualisme après avoir déposé une proposition de mise en accusation de l’ancien président Macky Sall, le député Guy Marius Sagna a tenu à clarifier sa démarche sur le plateau de Seneweb. Pour ses détracteurs, une telle initiative aurait dû être concertée et peaufinée avec le groupe parlementaire de Pastef, afin de garantir une démarche collective et mieux structurée.
Face à ces critiques, le parlementaire rejette les accusations. Il rappelle que, dans le fonctionnement parlementaire, une proposition peut toujours être amendée et améliorée, d’abord en commission, puis en plénière. « Ce n’est pas trop tard. Qu’on ne cherche pas de prétexte. J’attends ma réponse », martèle-t-il, inflexible.
Pour le député, il ne s’agit pas d’un acte isolé ou égoïste, mais d’une démarche qui s’inscrit pleinement dans l’esprit de rupture et de redevabilité prôné par leur projet politique. Il estime que la question dépasse les considérations de personnes ou de méthode. À ses yeux, il s’agit avant tout de poser un acte fort en faveur de la reddition des comptes et de la fin de l’impunité. Guy Marius Sagna dénonce également une certaine tendance à chercher des excuses pour éviter les débats de fond. Pour lui, l’essentiel est que la procédure suive son cours normal, peu importe le porteur initial de l’initiative.
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