Altercation avec des journalistes lors d’une opération de déguerpissement à Keur Massar : Le DG de la SOGEPA recadre sévèrement le maire Bilal Diatta
L’opération de déguerpissement menée ce dimanche 28 septembre, à Keur Massar, a dégénéré en incident regrettable. Le maire, Bilal Diatta, a été filmé lors d’une altercation tendue avec des journalistes venus couvrir les opérations. Sur les images largement relayées sur les réseaux sociaux, on voit l’édile échanger des propos virulents avec les reporters, allant jusqu’à repousser leurs caméras de manière agressive.
Un comportement qui a provoqué l’indignation des professionnels des médias qui réclament des excuses publiques du maire pour atteinte à la liberté de la presse.
Dans la foulée, le directeur général de la SOGEPA, Elimane Pouye, est sorti de sa réserve pour recadrer fermement le maire de Keur Massar Sud. "Maux contre mots, un maire ne devrait pas agir ainsi. Par excès, un préfet avait jadis prononcé un mot déplacé à l’encontre du représentant des populations. Après conciliation, il s’était excusé. Cette fois, c’est le représentant des populations qui s’en prend à ces dernières violemment. Et à ceux qui racontent la scène, notamment les journalistes. Visiblement, la violence physique a pris le dessus sur les mots pour traduire des maux", a-t-il écrit dans une publication au ton cinglant.
Un appel à la réforme des mentalités
Allant plus loin, Elimane Pouye tourne en dérision la situation et appelle à une réforme profonde de la gouvernance locale. "Assurément, l’un des axes majeurs de l’acte 4 de la décentralisation devrait être le désencombrement des cœurs et des esprits, afin que les populations puissent s’exprimer librement sous la vigilance de journalistes indépendants".
Commentaires (5)
Ne vous en faites pas bilal cest fini il na qu' a compter ses jours
Cest fini aucun politicien ne sera maire a keur massa
Cest le reveil de la population
Bilal Diatta, est comme la majorité des pseudos-cadres du Pastef,ce guignol ne connaît rien de la politique c’est juste un fan’s de Sonko qui est devenu maire par la volonté de ce dernier.En fait, nous avons confié le Sénégal à une bande d’arrivistes qui nous avait promis un changement systémique,à la place nous avons eu droit à un changement de privilégiés seulement.Dans un pays où 70% de la population est jeune et subit un chômage endémique ou le nombre de salariés ne dépasse 1%,s’attaquer au secteur informel, c’est privé des millions de Sénégalais leur moyen de subsistance et semer les graines d’une contestation prochaine.Le rôle d’un ministre de l’intérieur n’est pas de jouer aux éboueurs, mais plutôt d’assurer la sécurité publique.Sa première décision devrait être d’identifier tous les étrangers en instaurant les cartes de séjour. Malheureusement,à l’image du régime il fait du populisme.
C'est un maire diola.Les diolas rebelles sont violents. Ils réfléchissent avec les muscles. MFDC 40 ans de guerre zéro indépendance.
Le ministre de l’intérieur a parfaitement le droit de s’attaquer au désordre généré par l’informel.
Dire le contraire c’est favoriser le populisme
Preparez-vous à des catastrophes du genre le Diola si vous êtes complaisant avec l’incivisme, la saleté et le désordre
Ce Bilal est par un accident de l'histoire devenu maire. Normalement, il ne devrait même pas être chef de quartier. Je n'ai rien contre les marchands ambulants. Il paraît qu'il était marchand ambulant.
Je suis d'accord avec elimane Pouye, il faut réformer la gouvernance locale pour corser les critères de candidature à la tête des collectivités territoriales. Au minimum, il faut un diplôme de licence. Attention, pas les licences des écoles de formation de la vdn de Dakar.
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