Un «Kinkéliba» très Angélique
Avant, elle était une «Ange» du soir. Habituée à s'adonner au jeu de chaises musicales autour du fauteuil très convoité du journal télévisé de 20h de la RTS1. Mais depuis peu, c'est elle qui sert le «Kinkéliba». De 6H à 8H du matin, Angélique Manga pénètre en direct dans l'intimité des chaumières, pour un réveil en douceur et dans la bonne humeur. «C'est le credo de l'émission», sourit-elle. Première matinale dans le paysage audiovisuel sénégalais, le secret pour faire face à une concurrence accrue, selon la Ziguinchoroise, c'est de cultiver la permanence, la régularité et l'inventivité.
Autour d'une équipe jeune, engagée et professionnelle, la native de Rufisque propose différentes sapidités pour un petit-déjeuner «utile et agréable» : Santé, société, enfance, gastronomie, éducation, environnement, culture, cinéma, politique, bâtiment, technologie, English, mot des maux, mode, beauté, bien-être, showbiz, sport, le Sénégal qui se lève tôt, l'invité, la revue de presse, trois éditions d'information sont les ingrédients qui composent son «Kinkéliba». Pour plus de saveur, Mlle Manga préconise de le servir bien «chaud». Une chaleur qu'elle devra elle-même «dégager» sur le plateau, en restant agréable, souriante et généreuse, «malgré le réveil à trois heures du matin». «Il faut d'abord aimer ce qu'où fait pour se donner les moyens de le réussir. Pour cela, le don de soi est nécessaire, tout comme il est important de taire ses humeurs, ravaler ses rancœurs et donner la priorité aux spectateurs», souligne celle qui a pris le relais de Sarah Cissé (partie à Africa 7), après l'intérim court mais balbutiant de Amsatou Sèye.
«Développer la culture de la télé et non le culte de l'image» personnelle reste, pour elle, un atout considérable pour cette diplômée du Cesti. Bachelière en 1996, elle est orientée à la Faculté de Droit de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les prémices d'un rêve de petite fille commencent alors à se dessiner. Depuis sa tendre enfance, «Ange» se projetait souvent dans la «robe» d'une avocate ou dans la «plume» d'une journaliste. Des années plus tard, ses élucubrations précoces de fillette laissent place aux aspirations d'une jouvencelle, lorsqu'elle réussit au concours du Cesti en 1998. Elle décide donc de suspendre ses études de Droit pour le journalisme. Trois ans plus tard, cette déterminée et entêtée sortira Major de sa promotion, après avoir soutenu son mémoire sur les bébés de la crise à Ziguinchor, avec les félicitations du jury. Son diplôme supérieur de journalisme en poche, Angélique passe avec brio son certificat de Maîtrise en communication et est actuellement inscrite , en Master.
Sa vie professionnelle, la célibataire à la trentaine accomplie, l'a lancée dans la rédaction du quotidien Walfadjiri. Elle fera partie de ceux qui ont lancé le journal Tract, puis intégrera la grande maison de la RTS comme reporter-stagiaire. Son cheminement irréprochable au «Triangle Sud» l'autorise à animer les flashs de 19h, puis le journal télévisé de 23H et enfin celui tant convoité de 20H. Récemment préposée à l'animation de «Kinkéliba», sa voix attendrissante résonne dès potron-minet dans les foyers sénégalais. Et sa jolie frimousse taillée dans la pure ébène, sur un corps de 60 kilos pour 1 mètre 6o cm, exhorte au réveil. Au doux réveil.
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