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Afrique | Kofi Annan invite Paul Biya et Wade à favoriser l’alternance démocratique

Auteur: BBC

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Dans une interview à la BBC, l’ancien secrétaire général de l’ONU invite le président camerounais Paul Biya à ne plus se représenter aux prochaines élections présidentielles de 2011 au Cameroun. "Ce qu’un leader n’a pas pu faire en deux mandats, il ne peut pas le faire après", a affirmé Koffi Anan.

"Personne ne peut me convaincre qu’au Sénégal et au Cameroun il n’y a qu’un seul leader capable de gouverner" a déclaré l’ancien secrétaire général de l’ONU dans une interview accordée à la BBC

Une invitation formulée aussi à l’adresse du Président sénégalais, Abdoulaye Wade. "Personne ne peut me convaincre qu’au Sénégal et au Cameroun il n’y a qu’un seul leader capable de gouverner. J’ai été clair quand cela est arrivé au Nigeria, au Sénégal et bien sûr au Cameroun. Je connais bien les deux leaders et je pense qu’il n’est pas dans leur intérêt ni dans celui du peuple de s’accrocher ».

En réaction aux modifications des constitutions récemment opérées au Sénégal et au Cameroun pour permettre, pour ce qui est du cas du Cameroun, au président Paul Biya, plus de 25 ans au pouvoir, de se représenter aux prochaines élections, Annan affirme : « la constitution ne doit pas être modifiée à la convenance des individus. Elle doit être conçue pour les aspirations du peuple". Avant d’ajouter : "A mon avis, deux mandats c’est suffisant".

Convaincu que Paul Biya ne se représentera pas

Dans la même interview, Kofi Annan déclare vouloir aborder personnellement la question avec le président Paul Biya affirme être convaincu que ce dernier ne se représentera pas aux prochaine élections présidentielles.

« Nous avons travaillé ensemble avec le président Obasanjo pour résoudre le conflit de Bakassi. Les présidents Paul Biya et Abdoulaye Wade doivent savoir que la rotation doit avoir lieu. Ils sont au pouvoir parce que quelqu’un d’autre leur a laissé la place. Si les autres s’étaient dits qu’ils sont les seuls à gouverner et s’étaient accrochés au pouvoir, ils ne seraient pas là » affirme l’ancien secrétaire général de l’ONU.

Auteur: BBC
Publié le: Mercredi 29 Octobre 2008

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