Aliou Sow, “protocole de Cap Manuel” : Les secrets du de l'ascension d’Abass Fall
Abass Fall, figure montante du Pastef et récent maire de Dakar, incarne un parcours politique atypique, marqué par une ascension fulgurante dans un parti où il a su transformer l’adversité en atout. Issu du privé, contrairement au noyau dur administratif d’Ousmane Sonko, Fall a rejoint Pastef après sa création, devenant un pilier incontournable à Dakar.Membre fondateur du Mouvement des patriotes pour le développement (MPD) d’Aliou Sow, Fall a rallié Pastef à un moment critique. « Il est arrivé à un moment crucial, alors que plusieurs membres fondateurs du parti, craignant pour leur carrière au sein de l’administration, l’avaient quitté », raconte un cadre de la formation d’Ousmane Sonko.
Cette arrivée stratégique a stabilisé le parti dans la capitale, où Fall s’est imposé comme coordinateur départemental. Élu député en 2022 et réélu en 2024, il a remporté le département de Dakar aux législatives de novembre 2024, se positionnant comme favori pour la présidence de l’Assemblée nationale.Issu du secteur privé, Fall a notamment été vice-président de la Fédération des écoles privées d’enseignement supérieur (Fepes), un poste qui lui a permis de tisser un réseau influent. « Fond of his autonomy », comme le décrit Seneweb, il a navigué entre odd jobs – jour laborer au port, guide touristique, enseignant – avant d’accéder aux plus hautes fonctions en 2022.
Son rôle de facilitateur en 2024, après le report de la présidentielle par Macky Sall, a été décisif : il a orchestré la rencontre entre l’homme d’affaires malien Ousmane Yara, mandaté par le président sortant, et Ousmane Sonko, alors en prison, pour apaiser les tensions et négocier les libérations de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye.Cette élection à la mairie de Dakar le 25 août 2025, avec 49 voix sur 88, marque une revanche sur Barthélémy Dias, qui l’avait évincé comme premier adjoint en 2023.
Pour Assane Samb, analyste, c’est « un coup politique réussi », exploitant les divisions de l’opposition.
Commentaires (14)
Pour rattraper votre retard par rapport au peuple veuillez messieurs d abords conquérir éviter l objectivité de revivre l héritage de macky sall c est a dire la nationalisation de la haine ,la médiocrité et du mensonge.
Je suis sénégalais et même si je ne vis pas dans le pays, je suis quotidiennement en contact et j’essaie de suivre l’essentiel de ce qui s’y passe. Le mode de fonctionnement dans notre pays est tel que j’ai du mal à croire que la notion de Nation a du sens chez nous. À la base, il y a les individus, avec des valeurs et contre-valeurs différentes. Au sommet, on devrait avoir une Nation avec des valeurs partageables et partagées par les individus. Eh bien non, cela ne fonctionne pas comme cela pour les sénégalais. L’égoïsme et l’égocentrisme priment. C’est l’histoire d’un vieux Monsieur qui m’inspire cette réflexion.
Quel sénégalais ne connait pas l’histoire de Monsieur Bocar Samba DIEW (communément appelé Dièye) ? Personnellement, je ne connais pas le Monsieur et je ne l’ai jamais rencontré. Quand je suis parti du pays, il n’était pas aussi influent qu’il ne l’est devenu après. Aujourd’hui, si on me demande de donner un modèle de persévérance et de résilience à la jeunesse du Sénégal, je le citerais indéniablement au vu de son histoire.
Quelque part, cette histoire me fait un peu penser à celle de Wangrin racontée par l’illustre Amadou Ampathé BÂ, en tout cas sur la dernière partie. C’est justement cette dernière partie qui vaut toute notre attention.
Parti de rien pour arriver à être accepté à la table des grandes banques n’est pas donné à n’importe qui. À l’âge qui est le sien, le peuple sénégalais va-t-il laisser une banque le dépouiller intégralement alors que la justice lui a plusieurs fois donné raison dans son combat contre les banques qui, comme des vautours, rôdent autour de ses biens dont elles se sont accaparés ? Il livre sans doute le dernier combat de sa vie exemplaire et digne.
Chaque mot du slogan des nouveaux gouvernants a un sens et il convient que ce sens se vérifie en actes. Si « Jubanti », tel que je le conçois, est une promesse sincère, Diomaye et Sonko ont l’occasion de se donner raison dans le cas de Monsieur Bocar Samba DIEW. Avant eux, il appartient au peuple sénégalais en entier de dire : «Nous ne pouvons décemment pas laisser ce Monsieur porter son combat tout seul contre des requins plus vicieux que lui dont les seules vertus sont travail et courage ! ».
Un jour (je souhaite que ce soit le plus tard possible) Monsieur Bocar Samba DIEW ne sera plus avec nous car l’âge avance. Bon sang, nous pouvons et avons le devoir de lui adoucir ce qui est le dernier tronçon de son séjour sur terre. Je ne le connais pas, je ne suis pas de sa famille, je n’ai qu’estime et respect pour lui car, à mon sens, il doit être montré comme un modèle à une jeunesse séngalaise en manque dans ce registre. Si vous avez l’oreille de Diomaye ou Sonko, vous avez ce qui vous reste à faire et Dieu vous le rendra. Vous rappelez de Wangrin ? C’est son meilleur ennemi qui a payé les frais de son enterrement en lui donnant raison et honneur devant tout le monde. Rendons donc à Monsieur Bocar Samba DIEW ce qui lui appartient et que d’indignes institutions et leurs serviteurs lui ont volé.
NOUS SOMMES TOUS BOCAR SAMBA DIEW, JE SUIS BOCAR SAMBA DIEW !
C’est une honte pour le Sénégal et principalement pour sa capitale.
Vraiment ces journalistes !!
BARTHÉLEMY DIAZ
Allez faire un sondage dans les rues de la Capitale et vous verre
Tournons la page Barth et accompagnons Fall pour le devenir de Dakar
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