L’Assemblée nationale est en train d’examiner le budget de l’année 2026 du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et technique. Un budget total de 148,5 milliards de F CFA, dont 129,3 milliards F CFA consacrés aux crédits de paiement (CP). Cette enveloppe marque une volonté claire de renforcer l’emploi et la formation professionnelle dans le pays.

Le budget est structuré autour de quatre programmes principaux : Pilotage, Gestion et Coordination administrative : 5,87 milliards F CFA en AE et CP, couvrant les dépenses de personnel, les acquisitions de biens et services, ainsi que les transferts courants, Développement des offres de formation professionnelle et technique : 132 milliards F CFA en AE et 112,85 milliards F CFA en CP, dont 58,5 milliards F CFA sont dédiés aux investissements exécutés par l’État, Développement de l’apprentissage : 2,58 milliards F CFA en AE et CP, principalement pour les investissements, la formation des personnels et les transferts courants, Développement de l’emploi : 8,09 milliards F CFA en AE et 7,99 milliards F CFA en CP, incluant des investissements pour soutenir la création d’emplois et des transferts destinés à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes.

Lors de l’examen budgétaire en commission, le ministre en charge du département a rappelé que « cette enveloppe vise à améliorer l’employabilité des jeunes, à renforcer la formation technique et professionnelle, et à soutenir les initiatives de création d’emplois ».

Le ministre a également précisé que malgré une crise financière, l’exécution budgétaire réelle atteint 80 %, soulignant une gestion rigoureuse des ressources de l’État. Parmi les projets phares, figure la construction et l’équipement de centres de formation à travers le pays, ainsi que le développement d’un modèle de formation duale « école-entreprise » pour renforcer l’adéquation entre compétences acquises et besoins du marché de l’emploi. 

« Avec ce budget, le Sénégal entend dynamiser la formation professionnelle, réduire le chômage et préparer les jeunes à intégrer efficacement le marché du travail, tout en modernisant l’offre de formation dans toutes les régions du pays », a conclu le ministre.