Le ministre des Forces armés, Augustin Tine, a salué mercredi la célérité et le pragmatisme de l’ambassadeur la Grande Bretagne qui a initié le projet du centre du sénégalo-britannique d’enseignement de l’anglais pour la paix. Le centre est opérationnel et a déjà formé une vingtaine de stagiaires.

M. Augustin  Tine s’exprimait mercredi au Cap Manuel lors de la cérémonie d’inauguration du Centre au Cap manuel à Dakar, en présence de plusieurs autorités sénégalaises et britanniques. «La mise en place du centre constitue une satisfaction pour les armées sénégalaises» a dit Augustin Tine. Il estime que ce programme illustre une fois de plus «la qualité de la «coopération militaire en général, et la pertinence de son volet formation en particulier». M. Tine a rassuré la partie anglaise qu’en dépit des contrainte dans la mise en œuvre de  ce projet, les efforts seront maintenu et que  des adaptations nécessaire seront faites fin que les objectifs initialement fixés soient atteints.

Comme le diplomate anglais, le ministre sénégalais des Forces armées a souligné l’importance voire la nécessité de l’anglais en  matière de communication  tout relevant le caractère opérationnelle de cette langue dans le cadre précis des missions de maintien de la paix. «Cet outil participera sans nul doute à améliorer nos aptitudes à travailler et à communiquer dans un cadre opérationnel multinational, à renforcer davantage les capacités de de nos forces  à remplir avec plus d’efficacité leur mission». Les premiers soldats ont pris leur cours sur la période du 15 octobre au 14 décembre 2012. Ils sont une vingtaine et ont reçu leur certificat d’apprentissage en marge de la cérémonie d’inauguration du centre.

Pour le ministre des Forces armées, ce programme est d’autant plus important que les forces armées sénégalaises accomplissent plusieurs missions à travers le monde  dans le cadre  de la gestion des crises.  Ce centre  offre l’opportunité au Sénégal  de disposer d’un encadrement local en mesure de prendre la relève au terme du programme triennal en mars 2015, estime Augustin Tine.