Retard des salaires, opacité sur les DIPA : Guy Marius Sagna exige des comptes, l’État répond
Dans le cadre de son travail parlementaire, Guy Marius Sagna a partagé deux réponses écrites reçues du gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko, faisant suite à des interpellations sur des sujets cruciaux : le déminage humanitaire en Casamance, la gestion des récépissés d’importation de produits alimentaires (DIPA) et les dysfonctionnements du serveur d’état civil 206010.
Déminage en Casamance : un budget en hausse, mais un blocage administratif
Guy Marius Sagna avait interpellé le gouvernement sur les difficultés rencontrées par le Centre national d’action antimines du Sénégal (CNAMS), notamment des retards de salaires, des factures impayées et des missions de terrain non effectuées.
Dans sa réponse, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur informe que le CNAMS a bénéficié, en 2025, d’un budget de 465 millions F CFA, soit 165 millions de plus que les années précédentes.
Cependant, des anomalies ont été relevées : le projet PALAC, censé s’achever en 2009, n’a jamais été formellement reconduit, ce qui prive l’État d’une base légale pour verser les salaires. Le ministère indique qu’une réforme est en cours.
Le député annonce qu’il se rapprochera des travailleurs concernés et appelle à une régularisation rapide, estimant que ces anomalies ne peuvent être imputées aux agents.
Serveur 206010 : des mesures en cours
Concernant les plaintes des usagers du serveur du Bureau état civil (BEC), le ministère indique avoir pris des mesures pour résoudre les problèmes techniques.
DIPA : des questions sur la transparence et la réforme
Il a également interpellé le ministre de l’Industrie et du Commerce sur la gestion des récépissés de déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA). Rappelant qu’avant avril 2024, la répartition des DIPA était marquée par l’opacité : 50 % pour les commerçants, 25 % pour la Compagnie sucrière sénégalaise et 25 % pour des stocks de sécurité souvent utilisés à des fins clientélistes.
Dans une série de questions écrites, le député a demandé au ministre de tutelle d’expliquer les réformes apportées à la gestion des récépissés des DIPA, un système longtemps critiqué pour son opacité.
En attente d’une réponse complète, il appelle à une transparence totale dans la gestion des DIPA, afin de rompre avec les pratiques du "passé".
Commentaires (7)
Tu ne peux pas fermer ta grande gueule ,
C'est pire partout là-bas où tu étais allé t'agenouillé il ya quelques chez un Président Putchiste. Tu étais polisson partout.
Ce Gm Sagna est un politicien encagoulé
C est un allié du pouvoir il ne parle que des sujets qui arrangent le pouvoir
Il n’est pas le député du peuple comme il le prétend
Il est maintenant du pastef car il a été coopté par qui toppa si diomaye
GMS posent les problque lui confient tous les situations. Si vous connaissez des problèmes spécifiques à lui soumettre, allez-y.
Tribunal de Thiès : I. Diop condamné à un mois de prison pour vol de papayes
un zoo de singes pourris......22 mai 2025
..1) Un projet de déminage, financé par le gouvernement indien, a été lancé mardi à Niassya, dans le département d’Oussouye. Le projet vise à débarrasser des mines terrestres et autres restes d’explosifs de guerre, une superficie de 69 mille 596 mètres carrés. Par Khady SONKO –
Le gouvernement indien accompagne le Sénégal dans le processus de retour de la paix en Casamance. Par l’intermédiaire du Fonds Inde-Nations unies pour le partenariat au développement, l’Inde a autorisé le financement d’un projet d’une valeur de plus de 580 millions de francs Cfa pour le déminage de la Casamance. «A travers son soutien, l’Inde contribue à la sécurité des populations de la Casamance. Aujourd’hui, nous posons un jalon essentiel dans le processus de reconstruction de la Casamance, qui est un poumon de l’émergence économique du Sénégal», a salué la ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères.
Le Centre national d’action antimines au Sénégal (Cnamss) traverse une crise. Le programme de déminage en Casamance est aujourd’hui à l’arrêt.
Ce programme, pilier central pour faire de la Casamance une zone libre de mines et garantir le succès du Plan Diomaye pour la région, souffre d’un manque criard de ressources financières. « Malgré une volonté politique affichée en 2025 pour accroître le budget et sécuriser les populations déplacées, les fonds promis par l’État n’ont pas été mobilisés.
À travers son partenariat avec la Plateforme pour la lutte contre les mines en Casamance (Palac), le Cnams peine à maintenir ses activités sur le terrain. Le climat social au sein de la structure est lui aussi tendu. Dans un communiqué rendu public hier, le personnel dénonce des mois de salaires impayés, l’absence d’explications de la direction, et un manque total de communication officielle.
Toujours dans la même note, les travailleurs évoquent une ambiance délétère : « Des propos désobligeants, voire injurieux, de la part de certains responsables ont contribué à dégrader les conditions de travail ». Cette situation affecte profondément la mission du Cnams.
Les conséquences sont lourdes : suspensions des opérations de déminage en Casamance, coupures d’eau et d’électricité, blocage des missions de supervision sur le terrain… Toute la chaîne opérationnelle est paralysée.
Les agents appellent à des mesures urgentes pour sauver les acquis du programme, rétablir un climat de confiance et permettre la reprise des activités vitales pour les populations touchées par les mines en Casamance.
GSM pose les questions que ses gourous lui demandent de poser . Ce vilain avec sa tête de Diola nous prend pour des écervelés
Guy tu tourne au ridicule. Si tu un problème spécifique, alors tu peux interpellé directement le département concerné. Et si a de non réponses, là tu peux râler. Tu râles plus que tu propose des voies de salut. Dagua soof torop.
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