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Dialogue national : le flou au PDS

Auteur: seneweb News

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Abdoulaye Wade, ancien president de la Republique du Senegal

Le PDS prendra-t-il part au dialogue national dont la cérémonie de lancement est prévue ce samedi ? Boudera-t-il tout bonnement la consultation ? Ou bien répondra-t-il à l’appel du chef de l’État dans la division ? Le flou est total. Hier, vendredi 27 mai, le Comté directeur du parti s’est prononcé en faveur d’un « Oui » pour le dialogue national. Mais il y a eu des grincements de dents au cours de la réunion. Selon L’Observateur, des membres du Comité directeur comme Fabrba Senghor, Fabouly Gaye et Famara Senghor, notamment, ont boudé la salle pour dire que le PDS ne doit pas répondre à l’invitation de Macky Sall.

Par ailleurs, le porte-parole de la formation libérale, Babacar Gaye a annoncé pour ce matin, jour de l’ouverture du dialogue national, une rencontre du « groupe de conseillers spéciaux ». Lequel devra « donner son avis sur la décision définitive que le secrétaire général national prendra sur la question ».

Donc rien n’est joué. Le dernier mot appartient à Wade qui, dans une correspondance-réponse à l’invitation de Macky Sall, a demandé à « la direction de (son) parti (de lui) donner son avis sur la présence ou non d’un représentant du PDS » au dialogue national. « Son avis », a-t-il précisé. Il peut donc le suivre ou l’ignorer vraisemblablement.

Toutefois dans sa correspondance, l’ancien chef de l’État a « exprimé (les) réserves » de son parti. Il dit : « Autant nous sommes prêts à un dialogue national pour discuter des problèmes nationaux, autant nous rejetons toute idée de discuter de la Constitution, puisque la question de son opportunité sur laquelle vous ne nous avez pas donné la possibilité de nous exprimer est aujourd’hui dépassée. »    

Et Wade de regretter que son parti n’ait pas été consulté avant la tenue du référendum du 20 mars et de chahuter la victoire du Oui entachée « de nombreuses et énormes irrégularités ».

« Le président de la République doit maintenant gouverner et l’opposition s’opposer démocratiquement », a tranché le patron du PDS. Qui devra dire ce samedi, quelques heures avant l’ouverture du dialogue national et après avoir recueilli peut-être la position du « groupe des conseillers spéciaux », si sa formation sera de la partie ou pas. S’il va dans le sens de la position officielle du Comité directeur ou s’il va ramer à contre-courant.

Auteur: seneweb News
Publié le: Samedi 28 Mai 2016

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