Inondations à Touba : l'État est averti, il faut investir 93 milliards F CFA une fois ou perdre...
Si l’État ne prend pas à bras le corps la question des inondations, il risque de perdre chaque année beaucoup plus que les investissements nécessaires pour une solution durable. Touba et le Lac Rose, parmi les zones les plus sensibles, sont des exemples éloquents.
Dans la ville sainte, alerte le patron de la Direction de la prévention et de la gestion des inondations (DPGI), Madické Cissé, «les dégâts annuels liés aux inondations sont estimés à près de 30 milliards de francs CFA». Sans compter, souligne l’interlocuteur du Soleil, qui donne l'information, les conséquences sociales et psychologiques suspendues au-dessus de la tête des 70 000 personnes exposées.
Pour enrayer durablement le phénomène, recommande Madické Cissé, l’État doit consentir à investir 93 milliards de francs CFA. Ce dernier s’exprimait lors de l’atelier d’évaluation de la gestion de l’hivernage, organisé par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Prenant le cas de la zone du Lac Rose, qui polarise Kounoune, Sangalkam et Bambilor, le patron de la DPGI révèle que les pertes sont évaluées à 4 milliards de francs CFA par an alors qu’il suffit d’injecter 35 milliards pour rompre le cycle.
Commentaires (7)
les enturbannés préfèrent se payer des femmes, des villas luxueuses et de puissantes voitures, pour les inondations ils comptent sur leurs moutons de talibés et sur l'Etat.
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