« Solliciter des prières est une attitude permanente chez nous. Nous n'attendons pas le Gamou pour solliciter des prières des autorités religieuses du pays entier pour le travail qui est le nôtre. Les difficultés que cela entraîne sont normales, naturelles? Le Président Abdou Diouf me disait toujours « C'est le difficile qui est le chemin ». C'est le meilleur enseignement que j'ai eu dans ma quête d'être au service des populations.
Les marchands ambulants sont nos partenaires. Aujourd'hui, ils savent que s'il y a des autorités qui cherchent à leur rendre service, ce sont les autorités municipales, parce qu'elles leur trouvent des solutions durables. Nous ne pouvons pas tolérer qu'ils soient dans des situations précaires où ils gênent la voie publique. On reconnaît que c'est difficile, mais il le faut. À terme, ils seront satisfaits. Et il n'est même pas question que je me démarque de cette politique. Je n'ai pas surpris mon monde. Le projet de ville de 2009 avait explicitement expliqué que nous allons reprendre le cadre de ville de Dakar, pour qu'elle puisse recouvrer ses fondamentaux de ville ». Tels sont les propos du maire de la Ville de Dakar, Khalifa Sall, à l'occasion du Gamou.
(Source : L' Observateur)
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