Kaffrine : Plus de 50 % des occupations de la voie publique non libérées, malgré les sommations
Aïchatou Ndiaye Diallo Bodian, la préfète de Kaffrine, a annoncé le démarrage de l'opération de désencombrement de la voie publique dans la commune de Kaffrine. « C’est une opération de désencombrement dont le processus a démarré depuis 15 jours, à la suite des instructions reçues de Monsieur le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique par lettre circulaire demandant aux gouverneurs de nous instruire de recenser toutes les occupations anarchiques sur la voie publique », a-t-elle expliqué.
Selon elle, « c’est sur la base de ce recensement que nous avons travaillé avec les municipalités et autorités territoriales. Nous avons entamé par une concertation avec les parties prenantes telles que les associations des commerçants et tous ceux qui sont impliqués dans ce processus ».
Avant toute intervention, les autorités ont privilégié la sensibilisation des occupants. « Nous avons choisi de sensibiliser d’abord les occupants de la voie publique à travers des sommations, pour leur laisser le temps de libérer volontairement les emprises de la voie publique. Pour ce faire, nous avons communiqué à travers les médias », a précisé Aïchatou Ndiaye Diallo Bodian.
Elle a salué l’adhésion de la population, tout en soulignant certaines difficultés. « Ce que nous pouvons retenir, c’est que les populations adhèrent à ces opérations, parce qu’en amont, elles étaient informées. Mais ce que nous regrettons relativement, c’est que, malgré les sommations, pratiquement, pour plus de 50, voire 70 % des emprises des occupations sur la voie publique, les propriétaires des cantines n’ont pas pris les dispositions pour enlever ces occupations. Cela risque de nous faire perdre énormément de temps ».
La préfète a néanmoins dressé un bilan positif de la première phase de l’opération. « Nous sommes satisfaits et nous espérons qu’à l’issue de ces opérations, les populations vont suivre les autorités en ne revenant pas sur les places déjà libérées », a-t-elle conclu.
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