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NOUVEAU SOUTIEN DE TAILLE À LA CROISADE DU M23 : Des députés européens et africains contre la candidature de Me Wade

Auteur: Barka Isma BA

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Après avoir enregistré l'adhésion des membres de la société civile africaine, la résolution du Mouvement du 23 juin (M23) qui s'est mue?e en pe?tition pour s'opposer à la candidature de Me Wade à la présidentielle de 2012 a été signée par des députés européens et africains qui invitent ce dernier à renoncer à se représenter. C'était lors de la 12e Conférence du Dialogue de Windhoek qui s'est tenu à Accra du 23 au 25 novembre 2011.

La pression internationale pour pousser Me Abdoulaye Wade à se retirer de la course à l'élection présidentielle du 26 février 2012 va crescendo. Quelques jours après que des sommités de la société civile africaine ont avalisé la pétition du Mouvement du 23 juin (M23) contre la candidature du chef de l'État à ladite échéance électorale, lors de leur conclave à Johannesburg sur le thème «Protéger la démocratie, réclamer l'espace de la société civile en Afrique», voilà que des députés européens et africains leur emboîtent le pas.Réunis à Accra (Ghana) du 23 au 25 novembre 2011, les participants à la 12e Conférence du Dialogue de Windhoek, des leaders politiques et parlementaires de l'Union des partis politiques africains pour la démocratie et le développement (Upadd) et du Parti populaire européen (Ppe), ont sorti une résolution sur le Sénégal, après avoir signé la pétition du M23. Un acte qui résulte de l'exposé que le représentant du Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj-Pads) de Landing Savané, en l'occurrence Bassirou Sarr, Administrateur général de ladite formation politique, a fait sur la situation préélectorale au Sénégal.Dans la résolution susmentionnée, le célèbre député Allemand, Michael Geler, et ses camarades, appellent l'actuel Président de la République du Sénégal à «renoncer à un troisième mandat, contraire à l'esprit et à la lettre de la Constitution, en ses articles 27 et 104 qui limitent la durée et le renouvellement du mandat présidentiel». Non sans exhorter les autorités publiques, les partis politiques et la société civile à «faire usage du bulletin unique de vote, comme presque partout en Afrique, dans le cadre de la lutte contre la fraude électorale, pour la transparence et la sincérité du vote des citoyens». 

Auteur: Barka Isma BA
Publié le: Mardi 29 Novembre 2011

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