Tivaouane : Les proches de Macky Sall fustigent la gestion de Diomaye
L'APR de Tivaouane est en ordre de bataille. Neney Fatoumata Tall, Seynabou Gaye Touré, Aymérou Gningue, Diagne Sy Mbengue fustigent la gestion du pouvoir en place.
«La situation politique globale du pays est préoccupante. Nous constatons une dualité au sommet de l'État et c'est déplorable du fait que ce sont les institutions mêmes qui sont fragilisées, on ne respecte plus l'autorité de l'État, la plus haute institution du pays est insultée, traînée dans la boue à longueur». Ces propos émanent de l'ancienne ministre, Mme Néné Fatoumata Tall, qui a procédé, ce dimanche 14 décembre 2025, à l'installation du Secrétariat exécutif départemental de l'Alliance Pour la République (APR) de Tivaouane.
Une occasion pour Mme Tall et les apéristes de Tivaouane/Département, entre autres la présidente du conseil départemental, Mme Seynabou gaye Touré, l'ancien député-maire de Mérina Ndakhar et président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Aymérou Gningue, l'ancien maire de Tivaouane, Mamadou Diagne Sy Mbengue, de revenir largement sur la reconquête du pouvoir.
Ils ont fustigé «la gestion gabégique du pouvoir en place, par le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son Premier ministre, Ousmane Sonko et le gouvernement. «La situation économique du pays est catastrophique. Depuis deux ans, force est de constater que le pays ne bouge pas. Au contraire, nous reculons face à nos voisins et devant le monde», dénoncent les partisans de l'ancien chef de l'État, le président Macky Sall.
Ils ont tiré à boulet rouge sur l'actuel régime qui, disent-ils, a fini de « désacraliser les institutions de la République. «On ne peut pas se taire lorsqu'on se rend compte que la République est en train d'être désacralisée, que les institutions sont en train d'être banalisées, que l'État est en train de péricliter et que la nation est en train de se désagréger». Et d'indiquer : «Tous les Sénégalais sont interpellés. Nous appartenons à une même nation, nous avons les mêmes objectifs pour ce pays et même étant dans l'opposition».
Les apéristes notent que depuis le départ du Président Macky Sall, le pays n'avance pas, ne bouge pas de manière positive, d'où la nécessité de partir à la reconquête du pouvoir. Aussi de rappeler : « nous ne sommes pas allés vers l'opposition, nous nous sommes retrouvés dans l'opposition, notre parti est dans l'opposition et nous devons l'assumer ».
Selon eux, «l'Apr bouge, elle grandit et est le plus grand parti de l'opposition, elle est en train de rebondir après deux ans de perte du pouvoir, de massifier dans les 46 départements du pays. Le parti s'anime, les responsables sont un peu partout dans le pays pour divulguer le message du président Macky Sall qui exhorte les militants à la remobilisation, à la reconquête du pouvoir, à la massification du parti ».
Les prochaines du Président Macky Sall indiquent que « le plus grand enjeu de l'heure, qui nous interpellent, tous, politiques comme non politiques, c'est le développement et surtout la stabilité de ce pays, qui est notre plus grande richesse».
Commentaires (6)
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
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