Le ministère de la Santé et de l’Action sociale appelle les populations à une "mobilisation sans faille pour le respect de mesures d’hygiène individuelle et collective, seules susceptibles de limiter la propagation du +nouveau corona virus+’’."Entre les mois de septembre 2012 et mai 2013, l'Organisation Mondiale de la Santé a été informée de 33 cas d'infections respiratoires occasionnées par un nouveau virus, le +nouveau coronavirus+ ayant occasionnés des décès dans la population touchée’’, explique-t-il dans un communiqué transmis mercredi à l’APS. Pour l’essentiel, la transmission se fait d’homme à homme par voie aérienne, par contact rapproché avec une personne infectée ou par contact avec des objets contaminés. C’est pourquoi le ministère de la Santé recommande au plan individuel de toujours se couvrir la bouche à l’aide de mouchoirs en papier quand on tousse ou éternue, de jeter les mouchoirs après usage dans une poubelle fermée, de se laver les mains fréquemment avec du savon et d’aérer les lieux d’habitation. Au plan collectif, il signale qu'il a a commencé à tenir régulièrement des réunions du comité de gestion des épidémies avec l’’élaboration d’une fiche technique pour la prise en charge d’éventuels cas, la diffusion à tous les niveaux du système sanitaire d’une fiche de surveillance aux agents de santé en charge de la surveillance et le renforcement de la surveillance épidémiologique, entre autres mesures. Il y a également la mise en alerte de l’ensemble du personnel de santé sur tout le territoire national, particulièrement au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres et la mise en place d’un plan de communication afin de développer et diffuser des messages en directions des pèlerins vers les Lieux saints de l’Islam. La maladie, qui a fait son apparition dans la péninsule Arabique, s'est étendue au cours des derniers mois en Europe, essentiellement en France, en Allemagne et en Grande Bretagne. Selon le texte, "les manifestations sont d’ordres respiratoires et souvent sévères. Il n'existe pas à l'heure actuelle de vaccin ni de médicament efficace contre ce germe. Le traitement est uniquement symptomatique’’. Les principales recommandations de l'OMS aux États à ce stade sont : le renforcement de la surveillance, la notification de tous cas inhabituels, particulièrement pour les patients provenant des zones touchées par la maladie, relève la même source.