Infertilité au Sénégal : « Ce n’est pas toujours la femme »
Au Sénégal, l’infertilité masculine demeure un sujet tabou, étouffé par des représentations sociales profondément ancrées qui associent virilité et capacité de procréer. Pourtant, selon l’OMS, dans 40 à 50 % des cas d’infertilité de couple, la cause est masculine.
Les origines médicales sont variées : troubles de la spermatogenèse, infections mal soignées, varicocèles, anomalies hormonales ou génétiques. Mais ce sont surtout les freins culturels qui pèsent : de nombreux hommes refusent de se faire diagnostiquer, préférant accuser leur épouse ou recourir à des pratiques traditionnelles, au détriment d’une prise en charge efficace.
L'Observateur donne la parole à deux hommes et une femme confrontés à cette réalité, offrant un visage humain à ce silence.
Abdoulaye Fall, commerçant de 38 ans, confie : « Après trois ans de mariage sans enfant, tout le monde accusait ma femme. C’est en consultant un médecin que nous avons découvert que j’avais un problème de spermatozoïdes faibles. J’ai eu honte au début, mais avec le soutien de ma femme, j’ai accepté de suivre un traitement. »
Adama Diop, enseignante, raconte une expérience douloureuse : « Mon mari a catégoriquement refusé de faire le moindre test. Même après que mes examens aient été normaux, il prétendait que les médecins étaient complices. C’est comme si son orgueil valait plus que notre couple. »
M. Diagne, lui, partage une issue plus heureuse : « Nous nous sommes mariés en 2020. Après plusieurs bilans, nous avons découvert que c’était moi qui avais une infection. J’ai mis deux ans et demi à accepter d’aller consulter. Aujourd’hui, ma femme est enfin enceinte. »
Ces confidences révèlent un besoin urgent de briser le silence. Reconnaître que l’homme peut aussi être concerné permet un diagnostic plus rapide, une meilleure prise en charge et, surtout, soulage la souffrance de milliers de couples qui vivent dans le doute et le non-dit.
Commentaires (2)
Ceux qui sont infertile pour se sentir heureux . Ça ne sert à rien de faire des enfants pour qu’ils deviennent des voleurs et des prostituées. J’ai mal au cœur quand je constate que la grande majorité des jeunes sont des ratés de la société qui s’adonnent à des activités nuisibles et constituent un grand problème social. Les voleurs à chaque coin de rue, des filles qui couchent avec n’importe qui moyennant de l’argent et les parents restent insouciants. Il vaut mieux ne pas faire d’enfants que d’en faire pour qu’ils deviennent des voleurs, des agresseurs et des prostitutées. Vous causez trop de mal à la société et ce tord que vos enfants causent aux autres vous mèneront en enfer.
Y'a pas que l'homme ou la femme;
Si l'enfant , lui-meme, n'est pas interessé par vos bricoles nocturnes là, il ne viendra certainement pas, c'est tout.
Et puis cessez de deranger les voisins!
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