“Ambivalence ou mémoires de retraite”. C'est le livre du journaliste Birama Diadji Touré publié aux éditions “Njelbeen”. La cérémonie de dédicaces a eu lieu ce samedi 25 mars 2017 dans les locaux de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts).
“Ambivalence, ce mot traduit le plus souvent l’ambiguite?, mais en l’occurrence je souhaiterais que l’on me permette de lui donner un sens moins charge? d’e?quivoque. En e?crivant ces me?moires, je me suis laisse? entrainer par l’imbrication perceptible de la foi, de la religion dans mon cheminement professionnel. Au de?part, et apre?s avoir publie? une chronique sur l’Arabie Saoudite, je voulais e?crire sur mon pe?lerinage a? Nimzatt tant il m’a marque? et comme par enchantement, j’ai trouve? un connecteur pour interroger mon passe? et mon parcours. L’Allemagne aussi, ou? j’ai ve?cu pendant sept ans, ou? est ne?e ma fille Marianne, avait pour moi un tel impact dans ma vie que j’envisageais de lui consacrer un manuscrit. Au re?sultat, je lui ai trouve? une place, presque naturelle, dans le de?roulement du film de ma vie. La me?moire est force?ment se?lective ; j’en ai restitue? ce qui, a? mon sens, et dans la pe?riode conside?re?e, peut e?tre le condense? de l’humain que je suis, qui « n’est ni ange, ni be?te», écrit l'auteur dans l'avant-propos du livre.
“Ambivalence” est donc un livre autobiographique d'un journaliste de profession qui a successivement servi à la radiodiffusion du Sénégal, à la voix de l'Allemagne et à l'Agence France-presse.
Birama Diadji Touré, père du journaliste Birahim Touré, a aussi travaillé dans l'administration sénégalaise en qualité de conseiller en communication à la Primature, aux ministères de la Culture, de l'Artisanat et de l'Industrie, et des affaires étrangères d'où il a été envoyé en poste à l'Ambassade du Sénégal en Allemagne et au Consulat général de Djeddah.
Ancien formateur au Cesti (Centre d'études des sciences et techniques de l'information) et à l'Issic (Institut Supérieur des Sciences de l'Information et de la Communication), il est consultant en communication. En 2013, il a publié le romain titré “La lapidation de satan” aux éditions Albis et en 2014 “Senghor sans superlatif” aux éditions Harmattan.
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