Contrairement à une information largement diffusée, Serigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, fils de feu Serigne Cheikh Gaïndé Fatma et de Sokhna Bally Mbacké - fille de feue Sokhna Maï Mbacké, a été entendu, avant-hier, par le doyen des juges d'instruction.
Revenu précipitamment de voyage, le chef religieux, par ailleurs Boss de la société de Btp Baol construction qui œuvre dans nombre de chantiers au rang desquels figure la Grande mosquée de Touba, a tenu à être entendu.
Selon Libération, il était accompagné de son avocate Me Aissata Tall Sall, par ailleurs maire de Podor et porte-parole du parti socialiste (Ps).
D'après les sources dignes de foi de nos confrères, le face-à-face avec Mahawa Sémou Diouf a été marqué par « une forte contestation » du mis en cause, qui, nous dit-on, « a été favorablement accueilli par le magistrat instructeur ».
Alors, une question s'impose : qu'en est-il exactement de ce volet Serigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, un intellectuel qui a fait ses humanités dans les plus grandes universités occidentales, depuis des années chargée de la communication du grand Magal de Touba, guide religieux et entrepreneur jusqu'ici jamais cité dans des affaires ?
« Dans cette affaire, un homme et au commencement de tout : Oumar Sow » indexe un haut dignitaire de la cité de Touba.
Directeur de l'urbanisme et coordonnateur du plan Jaxaay à la survenue de la deuxième alternance, cumul qui, du reste, avait été indexé par nos confrères-, M. Sow est décrit par le clergé mouride comme « un de ces nombreux communistes qui haïssent la religion et s'activent dans l'entourage de Macky Sall ; Il ne rend compte qu'à Bathily et non au ministre ».
Théorisant « un complot », un autre interlocuteur qui n'écarte pas le fait que nombre d'autorités judiciaires aient été abusées, assène une accusation gravissime : « lorsqu'il s'est agi de porter plainte, c'est Oumar Sow qui l'a fait, le rapport de la Cour des Comptes a été manipulé ».
Et l'informateur de nos confrères d'indiquer que là où le corps de contrôle relève qu'en ce qui concerne le marché exécuté par Cheikh Abdou, « 66 villas ont été livrées et 34 en cours d'exécution », la plainte a sciemment omis ce deuxième aspect.
« Ainsi, occulter le fait que ces 34 villas en cours d'exécution pourraient asseoir l'accusation qui pointe un gap de 70 257 358 F Fca ». Constitutifs d'un trop-perçu.
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