Bignona, les membres des organisations paysannes et militants de la pratique agro-écologique ont lancé le plaidoyer pour un accès sécurisé au foncier, pour développer une agriculture saine, respectueuse de l’enivrement, et aller vers la sécurité alimentaire au niveau de ce vaste département de la région de Ziguinchor. Cet atelier de plaidoyer, fait suite au long un processus entamé au sein de ce département avec plusieurs communautés, pour réfléchir sur les questions alimentaires basées sur l'agroécologie.

Pour Malamine Sané, responsable de la DYTAEL de Bignona, ce plaidoyer cherche à inciter les décideurs, les maires des communes, le président du conseil départemental à pouvoir accompagner la DYTAEL. La finalité c'est de réussir sa mission, qui est ʺ d'assurer un peu la sécurité alimentaire à l'horizon 2035 au niveau du département de Bignona.

Le Dr Sidy Tounkara, chercheur à l’Initiative prospective agricole rurale (IPAR), confie que la vision à travers cette dynamique agro écologique, est de faire de Bignona, ʺ une vitrine éco-durable ʺ.

Si l'on se fie à ce dernier, la principale difficulté dans la zone, c'est la question de la relève agricole. Pour y arriver, il est impératif de revoir les conditions d’accès aux fonciers et de façon sécurisée, a martelé le chercheur. ʺ Le foncier est la base de l'agroécologie. Sans foncier, on ne peut pas parler d'agroécologie. Donc, il y a énormément d'activités de ce genre qui existent, sur lesquelles les autorités territoriales doivent agir, sans oublier la thématique alimentation, santé et la démographie. Parce que l'agroécologie aussi, on pense à l'alimentation saine. ʺ, a indiqué Dr Tounkara

Pour sa part le Président conseil départemental Bignona, a affirmé sa volonté de faire le plaidoyer auprès des élus locaux pour assurer cette transition dynamique à l’agroécologie au niveau de département.

"Le conseil départemental jouera pleinement son rôle de sensibilisation, de plaidoyer auprès des autorités compétentes, puisque si on analyse bien la situation, on voit qu'il y a plusieurs ministères qui interviennent, le ministère de l'agriculture, le ministère de l'environnement, mais également le ministère du commerce. ʺ, a déclaré Souleymane Goudiaby.