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Dakar accueille les 28 et 29 juillet la conférence internationale sur la paix et l'islam

Auteur: Youssoupha MINE

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Le Sénégal va accueillir, ce mardi 28 et mercredi 29 juillet, la conférence internationale sur la paix, à Dakar. En prélude à cette rencontre où plus de 500 participants sont attendus, dont des érudits, des savants, des décideurs politiques, des universitaires et chercheurs, des chefs religieux et guides spirituels, entre autres, Cheikh M. Khoureychi Ibrahim Niass a appelé à la tolérance pour qu’on puisse vivre dans la paix.
 Ce dernier, président de la Jamhiyatu Ansaaru-Din, structure à l’origine de la rencontre internationale, a profité d’une conférence de presse pour appeler au dialogue et surtout aux échanges pour le retour de la paix dans le monde.Ce qui nous différencie et cause nos pertes, peut être surmonté et évité si les hommes priorisaient le dialogue, a-t-il confié au cours de la rencontre, en soulignant le danger qui pèse aujourd’hui dans le monde du fait des agissements au nom de l’islam.«Nous sommes face à un danger. Cela fait partie des prophéties du Prophète Psl. Chaque jour des jeunes tuent ou se font tués, d’autres causent des attentats suicides parce que certains leur font croire qu’ils rendent ainsi service à l’islam et qu’ils iront au Paradis. Ce qui est faux. Il n’y a pas de développement sans paix et pas de paix sans dialogue», a indiqué M. Niass.
 En attendant l’arrivée des participants, il a révélé que le Khalife de Médina Baye est déjà à Dakar.Lors de cette rencontre pour préparer les deux journées, le président de la structure a déploré l’erreur dans laquelle nage certains acteurs qui sèment la violence au nom de l’islam. «Dans le monde, des gens continuent de semer le désordre au nom de l’islam. On a cherché à faire de notre mieux pour inviter les acteurs à se mettre autour de la table. Nous entendons à termes sortir une résolution. Nous sommes conscients que la paix est nécessaire et indispensable pour tout développement. Elle est nécessaire dans la foi, comme dans les choses mondaines. Le jour où on cessera de discuter, les armes prendront le relais. Nous sommes presque aujourd’hui à ce niveau», regrette-t-il.
Auteur: Youssoupha MINE
Publié le: Lundi 27 Juillet 2015

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