Après avoir annoncé par la voix de son porte parole, Serigne Mbacké Ndiaye, que le Sénégal ne soutenait pas la candidature de Diouf à la tête de la Francophonie, le président Wade s'est finalement aligné sur ses pairs samedi au sommet de Montreux. L'ancien président est passé à l'unanimité. Il faut dire que Wade n'avait pas trop le choix. Diouf soutenu et encensé par Sarkozy, adulé par le Canada, principal bailleur de fonds de la Francophonie aux côtés de la France, le soutien du Sénégal n'était que symbolique. "Les propos de Serigne Mbacké Ndiaye relèvent du dérapage verbal. Ne pas soutenir la candidature de Diouf relevait du non sens et du ridicule", commente un officiel sénégalais. Le président Wade, pour ne pas être solitaire dans sa démarche, a assisté à cette élection. Oubliant de féliciter son prédécesseur.
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