Invité de l'émission '' Et si vous me disiez toute la vérité '', diffusée, hier, dimanche par la chaîne francophone TV5 monde, Macky Sall a abordé, entre autre sujets, la question du divorce consommé avec son allié à la présidentielle, Idrissa Seck. Macky Sall dit le déplorer, toutefois, il l'accepte « parce que c'est ce qui devait se passer. Je pense qu'en politique, on ne peut pas faire l'unanimité et il faut être réaliste. Monsieur Idrissa Seck, je le respecte aussi ».
Et à la question de savoir s'ils sont désormais des ennemis, le Président Macky Sall répond : « Pas des ennemis, mais des adversaires politiques. Il faut aussi des adversaires, des adversaires de taille, sinon il n'y a pas de challenge. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Je crois que le sens d'une belle victoire, c'est d'avoir en face des adversaires de taille, et je crois qu'il en ait un. Il a accompagné ma candidature au second tour, comme l'ensemble des candidats. Nous tous, du reste, étions engagés pour le départ du Président Abdoulaye Wade à soutenir le candidat qui arriverait en tête. Mais très vite, il est apparu des divergences parce qu'on ne peut pas accompagner un pouvoir et le critiquer en même temps. Donc, autant constater que ça ne peut pas continuer et chacun reprend sa liberté, mais tout cela dans une adversité républicaine, démocratique et saine ». Macky Sall a par ailleurs parlé de son " affection " pour le président Wade qu'il considère comme son père spirituel, des cas Habré, Karim Wade...
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