Le Secrétariat Exécutif Permanent (SEP) du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) a fermement condamné le crime survenu à Vélingara, dont l’auteur présumé serait un membre du personnel de santé. Toutefois, le SEP tient à clarifier certains points concernant l’identité du suspect et le contexte de l’incident.
Contrairement aux premières informations ayant circulé, le Sep informe que le suspect n’est pas l’Infirmier Chef de Poste (ICP) de Paroumba, mais un ancien militaire faisant fonction d’Agent de Santé Communautaire, formé aux premiers soins au sein de l’Armée. De plus, le crime n’a pas eu lieu dans un établissement de santé, mais à son domicile, dans des circonstances qui restent à être élucidées par l’enquête en cours.
Au-delà du drame, cet événement ravive les préoccupations sur le fonctionnement des soins de santé primaires au Sénégal. Le SUTSAS appelle les autorités à une refonte des missions des cases de santé, à un recrutement massif d’agents qualifiés et à la mise en place des Ordres nationaux des infirmiers et des sages-femmes d’État. Par ailleurs, le syndicat pose la question de la réintroduction de la peine de mort au Sénégal.
Tout en présentant ses condoléances à la famille endeuillée, le SEP insiste sur la nécessité de garantir que justice soit rendue pour lutter contre la criminalité ambiante et rétablir la confiance dans le secteur de la santé communautaire.
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