"La visite fut poignante à tout point de vue. Souvent, on s’est arrêté pour donner de plus amples informations à ses enfants parce que c’est important. J’ai cru comprendre que sa préoccupation essentielle, ce sont ses enfants. Pour lui, il fallait qu’ils connaissent l’histoire", confie Eloi Coly, le Conservateur de la Maison des esclaves, dans les colonnes du quotidien L'Observateur.
"Elles (ses deux filles) ont dû lire cette histoire, mais la vivre dans le contexte lui-même… C’est vrai qu’au Ghana (où il y a une autre mémoire sur l’esclavage que les Obama ont visité, le bâtiment est beaucoup plus imposant que la Maison des esclaves, mais la charge émotive est sans commune mesure. Toutes les fois que des personnes sont venues ici, elles ont toujours dit que la charge émotive ici était assez particulière", a-t-il poursuivi.
À la question de savoir s'il y avait aussi des larmes par moment, Eloi Coly répond : " Non, il n’y avait pas de larme... C’est vrai que chacun a sa façon de réagir face à la douleur. La douleur ne se traduit pas toujours par des pleurs. Mais il y a cette angoisse que l’on sent à travers cette voix, à travers ces questions que l’on pose et qui peuvent vous guider à comprendre que vous avez quelqu’un en face de vous, qui est véritablement en train de souffrir dans sa chair.
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