C’est encore parti pour un bon et beau mois de ramadan. Le test est réussi pour hier.Cependant, La Tribune de faire remarquer que les vieilles habitudes et comportements ont revu le jour. Cure-dent à la bouche, moments de sommeil plus fréquents, chapelet à la main égrené, les stations FM aux fréquences religieuses captées radio, de longues files chez les marchands, et, dès 17 heures, devant les boulangeries et les pâtisseries, il y a du monde fou et également des moments de tension extrême, des touffes d’énervement et des pratiques du tout de ce qu’on pourrait appeler «Dakk koor» ou tromper sa faim.Tel semble être le lot quotidien en ce mois béni. Bon nombre de Sénégalais disent ne pas nourrir d’inquiétude quant à leur capacité à supporter la faim. Seulement, se rendent-ils compte des profondes mutations qu’entraîne leur « témérité » arborée devant la faim, la fatigue ?Si le soleil ne baisse pas sa candeur, c’est peut-être l’économie qui va en pâtir. Les fonctionnaires descendent tôt, pour arriver chez eux à l’heure pile du Ndogou. En témoignent les embouteillages prématurés observés au niveau des grandes artères, qui pourraient en retarder bon nombre d'entre eux.En temps normal, ce sont ces bouchons qui permettent aux marchands ambulants d’écouler leurs produits souvent lourds à porter.Hier, le Seigneur de la canicule les aurait obligés à « oublier » leurs produits, afin de profiter des points ombrageux sous les panneaux publicitaires ou sous quelques arbres effeuillant.La faim et la soif ne facilitent guère la tâche…
Auteur: SenewebNews
Publié le: Jeudi 11 Juillet 2013
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