Kédougou : La DNLT arrête une Nigériane qui obligeait une fille à se prostituer pour rembourser 1,5 million F CFA
L'antenne régionale de la Division nationale de lutte contre la traite des personnes (DNLT) de Kédougou a procédé à l'arrestation d'Onome Julie Douglas, alias Aïcha, ressortissante nigériane, accusée d'association de malfaiteurs, de complicité de faux et de traite de personnes.
Selon l'enquête, la mise en cause aurait fait venir depuis le Nigeria une compatriote, Blessing John, en lui promettant un emploi de coiffeuse ou de serveuse au Sénégal. Cependant, une fois arrivée à Kédougou, la fille a été contrainte à la prostitution et sommée de rembourser 1,5 million de FCFA, montant que sa recruteuse prétendait avoir investi pour son voyage.
Blessing John a confirmé avoir été victime d'exploitation sexuelle. Elle a également révélé avoir été soumise à un rituel de serment destiné à l'empêcher de dénoncer son exploitante et à l'obliger à rembourser intégralement la dette imposée. Depuis son arrivée, elle avait déjà versé 800 000 FCFA à Onome Julie Douglas selon des sources de Seneweb proches du parquet.
Arrêtée à Bambaranding (Kédougou), la suspecte a nié les accusations, affirmant n'avoir aucun lien avec la victime. L'enquête a néanmoins révélé l'existence d'un réseau transnational de traite opérant au Nigeria, au Bénin, au Mali et au Sénégal, dont elle serait un élément clé.
Onome Julie Douglas a été déférée vendredi dernier devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kédougou. La victime a été confiée au centre d'accueil de l'ONG <<La Lumière>> pour sa prise en charge psychosociale et juridique.
Ce coup de filet est consécutif à l'exploitation d'un renseignement reçu par les policiers de cette unité de la Direction de la Police de l'Air et des Frontières (DPAF).
Commentaires (3)
et tous les clients etaient des sénégalais bon teint
Des orpailleurs étrangers pour l'essentiel
Dans notre pays, des maquerelles sénégalais font la mm chose mais ne sont jamais attrapées pour traite humaine, pire dans nos daaras les maîtres coraniques violent les talibés et leur demandent "la recette du jour" /mendicité dans la rue et là personne pour y remédier.
Nous sommes de gros hypocrites !
N'empêche on se passerait bien de ces Nigérianes (comme de nos Guinéens de Dakar) qui amplifient le bazar chez-nous. Nous en faisons déjà assez nous mêmes. Pas besoin qu'on nous en rajoute.
la primature connait ces dossiers !!…théorème fondateur du gourou !!
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