Logement social : Forte demande de transparence et d’equité territoriale
Le débat autour du logement social a refait surface lors de l’examen du budget 2026 du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires. Sur fond de pénurie de logements abordables, de spéculations et de frustrations citoyennes, une exigence revient avec insistance : plus de transparence, plus d’équité, et un dispositif d’attribution enfin crédible. Les députés ont reconnu les efforts consentis par l’État depuis plusieurs années pour réduire le déficit estimé à plus de 300 000 logements. Toutefois, ils soulignent que le manque de transparence dans les listes d’attribution continue d’entacher la crédibilité du dispositif. Du moins dans les conclusions de l’examen en commission. À noter l’examen en plénière est en train d’être déroulé ce mardi 9 décembre 2025.
En effet selon les parlementaires, « des citoyens affirment ne jamais savoir comment les bénéficiaires sont sélectionnés, quels critères sont réellement appliqués, pourquoi certains dossiers “avancent” plus vite que d’autres ». Aussi, plusieurs élus ont exigé « la publication systématique des listes et des critères, afin de rompre avec les perceptions de favoritisme ou d’interventions occultes ».
La préférence donnée aux promoteurs privés interroge
La montée en puissance des promoteurs immobiliers dans la production de logements sociaux, parfois via des partenariats public-privé, est critiquée pour son impact sur les prix. Certains députés dénoncent une “privatisation déguisée” du logement social, au détriment des ménages modestes qui ne peuvent accéder ni à l’avance requise ni aux mensualités imposées. Ils appellent à une distinction claire entre les programmes sociaux, et les projets dits “économiques”, souvent inaccessibles aux populations ciblées.
L’equité territoriale, grande oubliée du logement social
Les élus ont également pointé une forte concentration des programmes dans la région de Dakar, au détriment des villes de l’intérieur. Pour eux, l’équité territoriale exige de répartir les projets selon les besoins réels, de stabiliser les jeunes ménages dans leurs régions, et de désengorger durablement la capitale. Face aux critiques, plusieurs parlementaires proposent la création d’un fichier national unique des demandeurs, interconnecté avec l’état civil et la fiscalité, et consultable publiquement. « Cet outil, déjà expérimenté dans certains pays africains, permettrait de lutter contre les doublons, la fraude et les interventions politiques ». Ils recommandent aussi la dématérialisation complète des demandes, depuis le dépôt du dossier jusqu’à la validation, pour réduire les manipulations humaines.
Commentaires (2)
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Heureusement qu'au Paradis, Dieu retribue chacun selon ses efforts de charité, d'amour du Createur; pas conrruprion, pas de clin doiel pour un second mandat.....
Sur terre, bilahi les humains sont des loups pour leurs semblables.
Plus on est dans le besoin, mieux on est ignoré.
Plus on est riche, plus on recoit de cadeaux: les pauvres donnent de leur peu pour rester dans l'indigence.
Le riche se filme dans les palace et lache le tout sur les reseaux pour presque narguer les pauvres.
Bilahi encore une fois, on va payer tres cher nos orgueils, nos manques d'honnetete, les vols des biens publics.... wassalam
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