Fuite de Madiambal, limogeage des chefs de la Dic et du commissariat de l’Aibd : Ce qu’en pense le commissaire Sadio
L’affaire de la fuite spectaculaire du journaliste Madiambal Diagne, sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire national, continue de faire jaser. Si certains applaudissent la décision radicale du nouveau ministre de l’Intérieur Bamba Cissé de relever de leurs fonctions les chefs de la Division des investigations criminelles (Dic) et du commissariat spécial de l’Aibd, d’autres jugent la mesure un peu précipitée.
Analysant les péripéties de cette fuite qui fait les choux gras de la presse depuis plusieurs jours, le commissaire de police à la retraite, Boubacar Sadio estime que la décision a été un peu hâtive, même s’il avoue qu’une « mesure conservatoire » s’impose en pareille circonstance.
« Si le chef de la brigade de l’aéroport a reçu les instructions telles que précisées dans le communiqué du ministre de l’Intérieur, il aurait dû prendre des mesures nécessaires pour ne pas laisser Madiambal aller dans la nature. On aurait pu le relâcher, mais faire une filature. Leur limogeage est peut-être une mesure conservatoire, le temps de faire une enquête. Mais on aurait dû attendre un peu », confie-t-il sur le plateau de l’émission "Objection" de ce dimanche sur Sud Fm.
Toutefois, précise-t-il, « s’il arrive que l’enquête détermine qu’ils n’ont aucune responsabilité sur ce qui s’est passé, il faudra les réhabiliter ».
Revenant de manière globale sur le maillage sécuritaire du territoire quelque peu chahuté par cette affaire, l’ancien directeur de la Sécurité publique reconnaît que « nos frontières sont un peu poreuses ». « Il y a des points de passage officiels ou le travail se fait correctement. Mais il y a également des points de passage non officiels, des chemins vicinaux que peuvent emprunter certains et qui relient des hameaux au Sénégal à des hameaux qui sont au niveau de la Gambie, etc. », souligne-t-il, invitant les autorités à mettre les moyens pour « un maillage serré », « un rapprochement des postes » et « des outils de contrôle plus adaptés ».
Commentaires (8)
Bla bla rek! Matin Midi Soir
Commissaire ! Au nom de la République qui t'a tout donné, fais appel a ton devoir de reserve.
L'aéroport a laissé passé une dizaine de milliardaires sans justificatifs, il est tant de frapper sur la table avant de accueillir un jour des terrori...
Laissez les frontaliers vivre dignement, se déplacer librement et de perpétuer les liens familiaux qui précédent ses tracés artificiels .
Rentre chez toi ndring
Parceque quelqu'un qui sort du territoire national sans jamais recevoir une notification d'interdiction de sortie du territoire a fui? Quel est le pays dans lequel nous sommes présentement ? C'est vrai que quand vous portez une charge au-delà de vos capacités, la conséquence est que vous ne saurez jamais par quel chemin passer ni que faire du poids de votre chargement.. Vous vous retournez de façon maladroite contre quiconque émet une opinion contraire au vôtre. Pour un oui ou pour un non vous sortez de vos gongs et voyez des ennemis partout, surtout sur ceux qui ne pense pas comme vous. Vous allez perdre votre temps sur des détails et oublier l'essentiel. Votre règne vous semblera durer le temps d'une rose. Car, voyez-vous, la gestion d'un pays ne s'improvise pas, elle ne s'apprend pas également au sommet de la pyramide mais plutôt à sa base. Amicalement.
En tous cas j'ai bien peur que le gas ne se rende avec un livre qui va sortir avec le pacte du cap manuel, l'affaire Adji Sarr et tous les biens de Sonko parce que si c'etait juste pour sa défense il aurait fini le travail depuis longtemps.Wait and see. C'est ma conviction
J’ai écouté Waly Diouf Bodian, membre de la Force spéciale, s’exprimer au sujet du refus de sortie du territoire imposé à Pape Malick Ndour, et franchement, c’est difficile de ne pas voir derrière ses propos une manipulation claire. Il affirme que tous passent par le Maroc, comme si cela expliquait ou justifiait la situation, alors qu’en réalité, c’est un raccourci grossier et trompeur. Ce genre de discours rappelle les tactiques de communication d’Ousmane Sonko, où la réalité est volontairement déformée pour servir un agenda politique.
Si l’on regarde les faits de près, la situation est beaucoup plus limpide. Madiambal avait d’abord tenté de prendre un vol direct d’Air Sénégal pour Paris, tout comme Pape Malick Ndour, qui lui aussi possède un billet pour un vol sans escale. Pourtant, pour Madiambal, la Royal Air Maroc a été la seule option disponible depuis la Gambie, et tous les vols de cette compagnie font escale à Casablanca, généralement de quelques heures, sans que les passagers ne sortent de l’aéroport. Il n’y a donc rien de suspect ou de volontaire dans ce choix, contrairement à ce que certains cherchent à faire croire.
Dire que “tout passe par le Maroc” pour expliquer ou justifier cette situation est non seulement trompeur, mais c’est aussi une manière de détourner l’attention des véritables contraintes logistiques et administratives qui régissent les voyages internationaux. Les faits sont clairs : il ne s’agit ni d’un complot, ni d’une stratégie maligne, mais simplement d’options de vol limitées et de contraintes réelles.
En réalité, ce discours de manipulation vise surtout à créer la confusion et à ternir la crédibilité de ceux qui ne se plient pas aux narratives officielles. C’est exactement ce genre de rhétorique qui pousse à la méfiance et à l’incompréhension dans l’opinion publique, alors que la réalité est beaucoup plus simple et rationnelle qu’on ne veut le faire croire.
J’ai écouté Waly Diouf Bodian, membre de la Force spéciale, s’exprimer au sujet du refus de sortie du territoire imposé à Pape Malick Ndour, et franchement, c’est difficile de ne pas voir derrière ses propos une manipulation claire. Il affirme que tous passent par le Maroc, comme si cela expliquait ou justifiait la situation, alors qu’en réalité, c’est un raccourci grossier et trompeur. Ce genre de discours rappelle les tactiques de communication d’Ousmane Sonko, où la réalité est volontairement déformée pour servir un agenda politique.
Si l’on regarde les faits de près, la situation est beaucoup plus limpide. Madiambal avait d’abord tenté de prendre un vol direct d’Air Sénégal pour Paris, tout comme Pape Malick Ndour, qui lui aussi possède un billet pour un vol sans escale. Pourtant, pour Madiambal, la Royal Air Maroc a été la seule option disponible depuis la Gambie, et tous les vols de cette compagnie font escale à Casablanca, généralement de quelques heures, sans que les passagers ne sortent de l’aéroport. Il n’y a donc rien de suspect ou de volontaire dans ce choix, contrairement à ce que certains cherchent à faire croire.
Dire que “tout passe par le Maroc” pour expliquer ou justifier cette situation est non seulement trompeur, mais c’est aussi une manière de détourner l’attention des véritables contraintes logistiques et administratives qui régissent les voyages internationaux. Les faits sont clairs : il ne s’agit ni d’un complot, ni d’une stratégie maligne, mais simplement d’options de vol limitées et de contraintes réelles.
En réalité, ce discours de manipulation vise surtout à créer la confusion et à ternir la crédibilité de ceux qui ne se plient pas aux narratives officielles. C’est exactement ce genre de rhétorique qui pousse à la méfiance et à l’incompréhension dans l’opinion publique, alors que la réalité est beaucoup plus simple et rationnelle qu’on ne veut le faire croire.
Récupérer tous les biens frauduleux et mettre des amendes équivalentes à 3 fois le montant du préjudice car pendant tout ce temps cet argent leur a permis de s'enrichir davantage après les laisser libres car nos prisons sont surpeuplées.
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