Exploitation minière dans le pôle Sud : 68 sites clandestins, selon le ministre Birame Souleye Diop
L’exploitation minière dans la zone du pôle Sud a besoin d’une véritable réforme et d’entrer dans la régularité, comme partout ailleurs. Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, qui présidait à Ziguinchor la cérémonie des journées portes ouvertes du secteur minier, a dressé un tableau sombre de l’exploitation irrégulière de ces ressources dans cette zone sud.Selon le ministre, des irrégularités capitales ont été notées lors des audits entamés dans la gestion de ces ressources.
« Dans le pôle Sud, sur 79 sites examinés, nous avons relevé des irrégularités majeures : 68 sites clandestins sans aucune forme d’autorisation, délivrance d’actes par des autorités non compétentes, non-paiement des redevances, exploitation hors périmètre, absence d’études d’impact environnemental et social, ou encore conflits avec les communautés », a déclaré le ministre, pour illustrer l’intérêt des journées portes ouvertes du secteur minier.
Selon Birame Souleye Diop, ces journées portes ouvertes offrent un espace pour sensibiliser sur les obligations légales et administratives. Elles constituent en outre un moment pour expliquer clairement les procédures d’obtention, de renouvellement et de suivi des titres miniers. Elles rappellent que chaque exploitant, petit ou grand, doit soumettre des dossiers complets et conformes, sans quoi aucun titre ne sera désormais octroyé.
Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a rappelé à cette occasion que, depuis août 2024, une commission spécialisée de plus de vingt experts travaille à instruire les dossiers avec rigueur. Cependant, pour que ce travail ait un véritable impact, Birame Souleye Diop affirme « qu’il faut que les exploitants et acteurs locaux puissent connaître et respecter les règles du jeu ».
Commentaires (2)
ce soit disant semi analphabete de ministre arrogant une vrai pourriture cet idiot
ki dé mola gueun diangue yaw ak sa baye
Tout n’a pas besoin d’être crié sur la place publique. Mais ce ministre, visiblement, ne sait exister qu’à travers le bruit. Démanteler un site clandestin, ça devrait se faire avec efficacité et discrétion. Lui, il transforme chaque petite opération en spectacle, comme si on attendait son bulletin de notes. À force de fanfaronner, il illustre bien le proverbe : les tonneaux vides font toujours plus de bruit que les pleins. Chez les Peulhs, on dit d’ailleurs : un fleuve rempli coule en silence. Mais ce ministre-là, c’est plutôt un ruisseau sec qui s’agite.
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