Calendar icon
Thursday 06 November, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

NGAPAROU – LA TERRIBLE HISTOIRE D’ABLAYE NDIAYE : « Comment mon amante française de 57 ans m’a usé sexuellement, puis jeté »

Auteur: ALIOUNE DIOP

image

Un vigile de 32 ans raconte son idylle rose avec une Française de 57 ans qui lui a coûté une facture salée à l’hôpital. Ablaye Ndiaye avoue que la blanche, plus âgée, lui imposait chaque jour des rapports sexuels et mettait à son insu des comprimés pour le rendre plus virile au lit. Après deux mois de sexe à gogo, il a fini à l’hôpital et s’est retrouvé avec une ordonnance de plus de 100 000 FCfa.

Entre les années 1996-1997, Ablaye Ndiaye quitte son Ndiaganiao natal pour venir travailler à Saly. Il rejoint, dans cette localité de la Petite-Côte, ses parents qui travaillaient très souvent dans le bâtiment. Après avoir fait une bonne récolte, il achète un cheval qui va lui permettre d’exercer le métier de charretier. Durant des années, il s’échine à faire son métier qu’il va finalement quitter pour un poste de vigile à Saly. Au bout de trois mois, il abandonne ce job pour un autre plus payant dans une auberge située vers la mer, comme veilleur de nuit. Pendant la journée, comme beaucoup de jeunes, il s’entraîne sur la plage, afin de parfaire sa musculature et aider les pêcheurs à tirer les filets, moyennant quelques poissons qui lui servent de déjeuner. Sa puissance physique, son corps bodybuildé attire tous les regards, notamment ceux des Européennes qui dandinent calmement sur le sable fin de la plage à la recherche de «solides gaillards» bons au lit. Seulement son seul handicap, c’est qu’il ne comprend rien de la langue de Molière et traîne une surdité qui ne lui permet pas de bien entendre quelques mots. Son seul avantage, c’est son gabarit de lutteur qui fait chavirer les vieilles toubabs (femmes blanches).

Un jour, dit-il, alors qu’il était en train de tirer des filets, apparaît une femme blanche qui lui tapote sur son dos et lui dit. «Vous avez un joli corps.» Après ses mots flatteurs, la dame se retire vers son véhicule 4X4 garé en face de la berge pour attendre que sa proie qu’elle venait de dénicher termine avec les pêcheurs.

Au bout d’une heure d’attente, la dame fait signe au jeune homme de venir la rejoindre dans la voiture. «Je me présente : Agath Hohman et je suis tombée sous ton charme en te voyant pour la première fois et je voudrais bien que l’on soit des amis, j’habite Ngaparou», se présente la dame.

Tout en lui parlant, la quinqua française lui caresse les cuisses, soutient Ablaye Ndiaye qui n’y croit pas ses yeux. «J’ai cru que je rêvais, tellement j’attendais le moment de rencontrer une Européenne depuis des années», avoue-t-il intérieurement. Mais le hic, c’est que la Française était âgée de 57 ans. Donc entre eux, il y a une différence d’âge de 27 ans. «Tant pis», se dit-il à son for intérieur. Le jeune broussard voit déjà son avenir radieux, loin de ses difficultés financières du moment. Il rêve déjà de conduire une belle bagnole et d’habiter une belle maison avec des excursions loin en mer.

Pour leur prochaine rencontre, la dame l’invite chez elle pour le dîner. A 19 heures, c’est une rutilante voiture qui est venue le chercher vers le lieu de son travail en direction de Ngaparou où la Française tient une grande maison avec une piscine. Cette nuit, souligne Ablaye Ndiaye, «nous avons fait l’amour à plusieurs reprises, jusqu’à l’aube». Depuis ce jour, ils étaient inséparables et chaque jour, elle lui imposait le coït. Au bout de deux mois, les forces de Ablaye Ndiaye s’affaiblissaient et elle lui balançait des mixtures dans sa boisson pour lui redonner de la force et pimenter ainsi leurs parties de jambes en l’air. Au fil des mois, Ablaye Ndiaye voit son poids physique chuter de 20 kilogrammes. «Durant tout le temps que j’étais avec elle, je ne mangeais pas à ma faim et on se contentait de salade et un peu de patate qu’on se partageait, moi qui avais l’habitude de me gaver de riz au poisson, du couscous où du poisson grillé», explique le jeune homme.

Un jour, saisi de vertiges, alors que sa compagne ne se soucie guère de ce qui lui est arrivé, la Française lui signifie qu’elle allait mettre fin à cette relation. «Je venais de comprendre qu’elle m’avait complètement vidé. Et le même jour, je me suis retrouvé à l’hôpital avec des perfusions et une ordonnance de plus de 100 000 FCfa que j’ai payée de mes propres poches.» Aujourd’hui, il jure sur tous les saints que jamais plus, il ne se laissera tenter par une toubab (une dame blanche).

Auteur: ALIOUNE DIOP
Publié le: Mercredi 18 Juillet 2012

Commentaires (0)

Participer à la Discussion