Les jeux ne sont pas encore faits. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont du mal à trouver un consensus autour du successeur de Diouf. Alors qu’il est déjà un peu plus de 10h les travaux de la deuxième journée du sommet de la Francophonie qui portent essentiellement sur l’élection d’un nouveau candidat n’ont toujours pas démarré. La Canadienne Michaëlle Jean, une des favorites à cette course est fortement contestée par une certaine élite africaine. A l’instar de Joseph Kabila, qui dans son discours à l’ouverture de ce sommet déclarait qu’il était « difficile de remplacer Diouf ».
Dans les couloirs, il se susurre qu’il est hors de question d’élire un candidat autre qu’un Africain. Il n’est pas exclu qu’un candidat de dernière minute fasse son apparition. Les noms de l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, le ghanéen Koffi Annan, ancien Secrétaire général des Nations unies ou encore le libanais Michel Slieman sont évoqués comme candidats surprises.
Le ton est déjà donné. A quelques heures de l’annonce du nouveau Secrétaire général, le choix reste pour le moins difficile. Les débats s’annoncent d’ores et déjà houleux. Alors qu’en 2000, le nom du nouveau Secrétaire était déjà connu, 24 heures avant le démarrage officiel du sommet.
Alors que le consensus était toujours de mise, le vote pour désigner le successeur d’Abdou Diouf constituera donc une première dans l’histoire de l’Organisation internationale de la francophonie.
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