Paix en Casamance : Les révélations du coordonnateur de la COSPAC
Le coordonnateur de la Coordination sous-régionale des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (COSPAC) invité de l’émission "Les Grandes lignes" avec le Groupe Médias du Sud (GMS), ce week-end, a révélé la présence de forces autres que celles du MFDC dans les zones dites de richesses de la Casamance. Henri Ndecky a aussi abordé la réorganisation au sein du mouvement indépendantiste, évoquant le cas du MFDC/La coalition, dans le cadre de la libération, le 11 novembre dernier, du militaire qui avait été pris en otage.
" Au MFDC, il y a un renouvellement. Des jeunes ont pris le relais. Fatoma, en 2013, n'avait pas 50 ans. Au (front Sud), Vieux Andry est un jeune. Il y a une nouvelle génération qui vient avec une autre mentalité et une autre stratégie", explique le coordonnateur de la COSPAC.
Henri Ndeky a salué la posture de cette coalition dans la libération du militaire et son ouverture pour la paix. Pour lui, il faut accélérer la cadence et aller vers des négociations avec toutes les factions, notamment le MFDC/La coalition, composée de jeunes qui auraient pris les rênes, et qui a tendu la main.
Le coordonnateur de la COSPAC affirme qu’il faut impérativement aller vers la dynamique des négociations pour taire à jamais ce conflit. Henri Ndecky a exhorté les populations à s'impliquer davantage pour éviter l'accaparement des ressources par des forces étrangères, dans des zones dites de richesses du sud de la Casamance.
"Au Sud, il y a des localités où nous avons une richesse naturelle. Dans cette zone, on parle de combattants, alors qu’il y a d’autres forces qui sont tapies dans l’ombre, qui utilisent cette situation pour profiter des ressources. D’où l’intérêt des populations de comprendre que pour le développement de leurs villages de leurs zones, elles ont besoin de s’engager pour le retour de la paix en Casamance", a expliqué M. Ndecky, pour qui ce processus ne doit pas seulement concerner les régions méridionales, mais tout le pays et la sous-région.
Henri Ndecky a aussi abordé le retour probable de l'ancien président gambien, Yaya Jammeh, dans cette dynamique de recherche de la paix en Casamance.

Commentaires (3)
Une guerre est aujourd’hui utilisee pour un recruitment massif d cette d population dans l’armée,police,gendarmerie et cela est entrain de creer un désequilibre regionale comme au Mali,Burkina,Niger,cameroun….ruwanda avant kagamé
La communication passe mal et très hasardeuse, pour un négociateur
Ce gar est un farfelu. Il faut ramener le Général Kandé pour en finir avec ces bandits.
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