C’est la fin de la journée aux Parcelles assainies dans la maison familiale du lutteur Papa Sow. Un trio d’enfants annonce la couleur… Ils jouent à lutter. Parmi eux, le fils de Papa Sow, ses neveux, dont le fils de son défunt frère, tué à la veille de son combat contre Baye Mandione. Un drame qui est resté en travers de la gorge du Puma de Fass. «  C’est toujours dur de perdre un être cher.

Mon petit frère a été froidement assassiné par un de nos voisins. Il était un père de famille avant tout. Donc, je ne suis pas le seul pas avoir perdu un frère, un ami. Sa petite famille aussi a perdu son chef. Mais le plus désolant dans cette histoire, c’est que la Justice a rendu un verdict plutôt clément. Le criminel n’a écopé que d’une année de prison. Ce qui est injuste. Personnellement, je pense que ce genre de verdict encourage les malfaiteurs à commettre plus de crimes. Ils ont soutenu que le garçon qui l’a tué est un mineur, parce qu’il n’a que 17 ans, alors qu’il a commis un crime avec préméditation », lâche-t-il dans L'Observateur.

Une difficile cohabitation avec la famille du bourreau de son frère voit le jour. « Pour nous, ces gens n’existent plus, car ils sont loin de partager notre peine. Au contraire, ils continuent de jeter de l’huile sur le feu. Ils ont tué mon frère, mais ils sont aussi en train de poursuivre en justice une de mes sœurs pour des histoires de porte-rideaux et d’armoire endommagés. Depuis cinq (5) mois, nous ne cessons de faire la navette entre le tribunal et la maison. Je suis prêt à payer tous les dommages qui ont été constatés, s’il le faut, pour qu’ils nous laissent tranquilles. D’ailleurs, je ne veux plus les voir, j’ai même changé d’itinéraire pour aller aux entraînements, alors que je passais tous les jours devant leur maison », confie Papa Sow à notre source.