Il n’y a pas débat en islam sur le partage des tâches ménagènes. Ces charges incombent aux femmes. C’est ce qu’a rappelé, le prêcheur de la Sen Tv, Oustaz Mouhamed Diop. Il s’est fondé sur les enseignements pour construire son argumentaire. C’est la femme qui doit effectuer les tâches ménagères. Alors que l’homme doit travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Il prend référence au Prophète Mohamed ( PSL).
‘’La femme du Prophète Mouhamed Aïcha a fait un témoignage sur le Prophète. Elle disait que le Prophète l'aidait dans les travaux domestiques. Aider sa femme ne change en rien le statut d’un chef de famille cela permet à l’homme d’être plus proche de sa femme. Et je pense qu’un homme ne doit pas avoir de complexe pour rendre service à sa femme. C’est juste une question d'entraide et d'empathie envers sa femme’’, argumente l’imam.
Il convoque quelques récits pour soutenir sa position. ‘’Le Prophète disait que le plus apprécié des hommes est celui qui est le plus serviable envers sa famille. C’est la galanterie en islam », avance-t-il.
Bref, une femme qui répartit le travail domestique avec son époux ne pèche pas. Le maître coranique ne croit pas que cette épouse n’aura pas une récompense. Il en veut pour preuve, Fatimata Bintou, la fille du Prophète Mouhamed PSL.
‘’ Certaines croyances font croire que la femme qui laisse son mari travailler n’aura pas une récompense divine. Cela n’est pas fondé. En réalité, ce sont des croyances traditionnelles qui ne sont pas reconnues par l’islam. Il n’est jamais dit dans le Coran qu’une femme qui partage les tâcches ménagères avec son mari n’aura pas une récompense divine », précise le guide religieux avant d’ajouter : « Si tel était le cas, la fille du Prophète qui était tout le temps secondée par son mari Alioune Abatalib, dans les tâches ménagères n'aurait pas cette récompense divine d'être la mère des jumeaux Ousseynou et Assane qui accueille les jeunes au paradis. Dieu a bien recommandé l’entraide entre musulman et musulman entre l’homme et la femme dans le Coran. S’il n’y a pas de la pitié, de l’empathie entre le mari et la femme dans un mariage, les relations ne progressent pas’’.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion