Son étoile a brillé ! Discrètement, elle a représenté cette flammèche légitime qui a illuminé davantage la lanterne de la famille de Seydi El hadji Malick Sy de génération en génération. Etant la plus âgée des petits-fils jusqu’à son décès survenu le Mercredi 18 mars 2015, l’Emire de l’illustre demeure de la Médina a laissé l’image d’une doyenne humble et ouverte d’esprit.
L’ombre de la dame de cœur a encore plané à la rue 15, ce jeudi 19 mars, jour de deuil qui, par pure coïncidence divine, remémore aussi sa naissance. Sokhna Oumou est née le 19 Mars 1921 et rendit l’âme le 18 Mars 2015. Elle aurait eu 94 ans. Elle a laissé un grand vide, se désole-t-on dans son cercle. Au-delà de la famille qui perdit un pion essentiel, c’est toute une communauté qui devient orpheline de ses grandes œuvres humaines.
L’on informe que la vénérée dame accueillait dans la demeure familiale des centaines de personnes qui pouvaient venir de divers horizons. Ils étaient des apprenants du Coran ou encore des enfants de la famille élargie. «Elle a toujours accueilli tout le monde sous sa tutelle, dans le fief de Serigne Babacar dont la charge lui revenait presque totalement. De tout temps, des gens sont venus de Tivaoune, de Louga ou d’ailleurs pour séjourner dans cette maison. De même que ces nombreux petits neveux et petits-fils qui y ont toujours passé leurs vacances», rapporte Khalifa Sarr, un de ses neveux.
Par ailleurs, c’est surtout sa générosité légendaire qui est contée parmi un long chapelet d’œuvre de bienfaisance. «Des gens désespérés et le plus souvent dans le besoin ont tantôt couru à ses pieds. Elle n’hésitait jamais à donner de grosses sommes, parfois tout ce qu’elle avait». Pour Sokhna Oumou, c’était ainsi un éternel pari, une grâce toute retrouvée !
Commentaires (0)
Participer à la Discussion