Dans une entrevue parue dans l'édition du Quotidien du Samedi 4 mai 2013, Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat autonome des Enseignants du Sénégal (Saes) avait dénoncé la double rémunération dont bénéficient les militaires qui enseignent dans les universités sénégalaises. Seulement, ces médecins jugent indécente cette accusation. 

Pour eux, cela procède d'une volonté manifeste de tromper l’opinion et d'altérer l’image des médecins militaires. Ils précisent que tous les enseignants de la faculté de médecine ont une double rémunération, reconnue par le législateur, du fait de leur fonction hospitalière et de leur position d'enseignant chercheur. 

« Pour les militaires, il s'agit, d'une part, des revenus issus des indemnités d'enseignement que l'université, sur son budget propre, verse aux enseignants chercheurs en fonction de leur grade et, d'autre part, de leur salaire de militaires provenant du budget de l'Etat du Sénégal et payé sur un matricule de la fonction publique », informe le document faisant office de droit de réponse dont le même canard détient copie. 

Sur la question portant sur la création d'une faculté de médecine militaire à part, proposée par le Saes, les militaires disent que cela procède d'une parfaite méconnaissance des systèmes de formation des médecins militaires. 

« Le Maroc est cité, à tort, en exemple. C'est le même système qu'au Sénégal ou en France. Les médecins militaires doivent être diplômés d'Etat au même titre que tous les autres médecins pour ne point être dans une situation d'exercice illégal de la médecine », arguent-ils.