Saint-Louis : Le préfet Abou Sow lance une vaste opération d’enlèvement des épaves de véhicules
L’opération d’enlèvement des épaves de véhicules se poursuit à Saint-Louis. Sous l’impulsion du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, les autorités administratives locales sont passées à la vitesse supérieure pour libérer la voie publique et améliorer la sécurité routière.
Ce lundi, le préfet Abou Sow, a supervisé une nouvelle phase de cette campagne qui s’inscrit dans une démarche de longue haleine. « Sur instruction du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, tous les gouverneurs de région ont été invités à procéder à l’enlèvement des épaves présentes sur la voie publique. C’est dans ce cadre que nous avons, à notre tour, reçu l’ordre du gouverneur de région », a rappelé le préfet de Saint-Louis.
Avant le lancement effectif des opérations, plusieurs étapes de préparation ont été menées. Des réunions de coordination, des campagnes de sensibilisation en collaboration avec les délégués et présidents de conseils de quartiers ainsi que des communiqués à l’endroit des propriétaires d’épaves ont été organisés.
« Depuis près d’un mois, nous informons les propriétaires afin qu’ils retirent d’eux-mêmes leurs véhicules abandonnés. La date butoir fixée était le samedi 8 novembre à minuit », précise le préfet.
Ce lundi 10 novembre, les équipes se sont déployées sur la RN1, principale voie d’accès à Saint-Louis depuis Dakar, puis sur la RN2. Au total, 12 épaves de véhicules ont été retirées grâce aux moyens matériels mobilisés.
« C’est un bon début et une opération très utile pour la fluidité de la circulation et la sécurité des usagers », se félicite Abou Sow, qui assure que le travail va se poursuivre les prochains jours jusqu’à l’enlèvement complet des véhicules abandonnés dans les rues de Saint-Louis.
Au-delà des épaves, les équipes préfectorales profitent de l’opération pour s’attaquer à une autre problématique persistante : l’occupation illégale des trottoirs par certains commerçants.
« Lorsque nous constatons que des commerçants débordent sur la voie publique en installant des cantines ou en exposant des marchandises, nous les retirons et procédons à des verbalisations. L’objectif est de libérer les trottoirs et d’assurer la sécurité de tous », explique le préfet.
Cette initiative vise à réduire les risques d’accidents, notamment sur les axes les plus fréquentés, et à maintenir une bonne mobilité urbaine.
Commentaires (5)
À la sicap liberté 6 les cars clandos blancs ont fini de transformer la voie secondaire parallèle au brt en cimetière avec des épaves de cars en panne
Les tabliers ont transformé le rond point liberte6 en marche du rond point jusqu’à l auto pont du front de terre
Les espaces entre les immeubles du rond point liberté 6 ont été transformés en garage mécaniciens
On a l impression qu a liberté 6 y’a pas de préfet et de maire l occupation anarchique de la voie publique est inacceptable
Nous lançons un appel au ministre nous lui demandons de se rendre sur place pour constater le bordel et nous apporter des solutions pérennes
Bientôt c'est la date du 20 novembre qui est le délais à Grand Yoff Liberté 6 et environs tous en font parti. Momath Ndiaye président des jeunes de la Scat Urbam
Tout à fait d’accord, apparemment LIBERTÉ 6 n’intéresse pas les autorités . Même sous le pont , il y a des tabliers
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Y aurait pas un num vert ? J'ai des carcasses à signaler.
A quand le tour du quartier de Castors la rue donnant derrière la clinique CROIX BLEUE, les habitants sont désespérés à causse des mécaniciens qui polluent le quartier en complicité avec la mairie de DIEUPPEUL.
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