Malgré l’importance de la recherche et de l’innovation dans le développement d’un pays, ces dernières sont portées au Sénégal essentiellement par l’État. « Notre recherche et notre innovation bénéficient encore d'un soutien important du secteur public, à plus de 90 %. », a regretté le professeur Hamidou Dathe, directeur général de la Recherche et de l’Innovation au Mesri. Il était à l’Ucad hier, lors du lancement des doctoriales de l’école doctorale ETHOS à l’Ucad sur le thème « L’Afrique face aux défis contemporains ».
Une situation à corriger de l’avis de Dathe qui invite les autres entités à jouer leur partition. « Le secteur privé et les autres segments de la société doivent également participer activement au développement de la recherche et de l'innovation ».
En attendant le réveil du secteur privé, l’essentiel du financement vient de l’État. D’où le rôle central que jouent les 15 écoles doctorales du Sénégal, dont sept à l’Ucad. « Les 15 écoles doctorales sénégalaises constituent aujourd'hui le maillon essentiel du développement de la recherche au Sénégal ». C’est pourquoi le ministère entend leur accorder une priorité. Pour rappel, ces écoles doctorales ont été créées en 2007-2008 avec le système LMD.
En outre, le Pr. Dathe soutient que le Sénégal n’a pas encore suffisamment de doctorants. À peine un chercheur sur cinq a ce grade. « Nous n'avons pas beaucoup de docteurs, nous n'en avons pas encore assez, même si cela donne l'impression. Car si l'on considère le nombre de nos chercheurs actuellement, environ 20 % d'entre eux sont titulaires d'un doctorat. Et vous savez que le doctorat est généralement la porte d'entrée vers la recherche. Nous sommes donc encore très loin de ce que devraient être les doctorats ».
Pourtant, le Pr. Dathe est convaincu qu’on ne peut pas développer une recherche et une innovation cohérentes sans un nombre suffisant de docteurs. De quoi encourager donc les écoles à encourager leurs doctorants à poursuivre leurs études doctorales.
Auteur: Seneweb News
Publié le: Jeudi 24 Juillet 2025
Commentaires (2)
dans certains pays la recherche et innovation sont financés par des grands groupes en contrepartie de certains avantages fiscaux ou contrepartie des chercheurs.
je pense que ce serait une bonne idée si l'état explore cette piste ou bien que ce soit le ministère de l'enseignement supérieur qui signe des conventions avec les entreprises nationales telles sococil, senico patisen, xasamancaise, et autres industries et entreprises de la place.
dans certains pays la recherche et innovation sont financés par des grands groupes en contrepartie de certains avantages fiscaux ou contrepartie des chercheurs.
je pense que ce serait une bonne idée si l'état explore cette piste ou bien que ce soit le ministère de l'enseignement supérieur qui signe des conventions avec les entreprises nationales telles sococil, senico patisen, xasamancaise, et autres industries et entreprises de la place.
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