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Taux alarmants du mariage des enfants au Sénégal : 31 % des filles mariées avant 18 ans, 9 % avant 15 ans

Auteur: Cheikh CAMARA et Abdoulaye SEYE (Correspondants à Thiès)

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Taux alarmants du mariage des enfants au Sénégal : 31 % des filles mariées avant 18 ans, 9 % avant 15 ans

 « Le mariage des enfants est une pratique néfaste qui porte une atteinte grave et durable aux droits fondamentaux des filles. Il viole leur droit à l'éducation en les privant de leur scolarité et leur droit à la santé en les exposant aux risques de grossesses précoces, aux mortalités maternelles et infantiles, et à des séquelles physiques et psychologiques profondes ». Le constat est de l'Association des juristes sénégalaises (AJS).

Le défi est immense, en particulier en Afrique de l'Ouest, s’inquiète Mame Yarame Ndao, qui, au nom de la présidente de l'AJS, a présidé, ce mardi 26 août 2025, à Thiès, la cérémonie d’ouverture d’un panel de haut niveau avec les acteurs communautaires sur le mariage des enfants. Un événement qui s'inscrit dans le cadre du projet « Du communautaire au régional : approche multisectorielle contre le mariage des enfants au Sénégal et élaboration d'un agenda commun avec le Niger », intervenant dans la région de Thiès et au Niger.

Selon l’AJS, « les chiffres sont éloquents : au Niger, 76 % des filles sont mariées avant 18 ans et 28 % avant 15 ans. Au Sénégal, même si nous constatons et saluons une baisse encourageante de 16 % sur les vingt dernières années, les taux restent alarmants : 31 % des filles sont mariées avant 18 ans et 9 % avant 15 ans ». 

Un fléau face auquel, rassure Mme Ndao, « notre pays a pris des engagements forts en ratifiant les textes internationaux et régionaux tels que la Convention relative aux droits de l'enfant et le Protocole de Maputo ». Et sur le plan national, "le Code de la famille et le Code pénal constituent un arsenal juridique essentiel appuyé par des stratégies et plans d'action alignés sur les Objectifs de développement durable ». 

Toutefois, « les textes de loi ne suffisent pas ». Car « la complexité de cette pratique, ancrée dans des réalités socioculturelles, exige une réponse collective et coordonnée ». D'où la raison d'être de ce projet.

C'est dans cet esprit que l'Association des juristes sénégalaises, en consortium avec le Réseau Siggil Jigeen et le Conseil sénégalais des femmes, a organisé un premier panel avec les acteurs institutionnels. Aujourd'hui, indique Mame Yarame Ndao, « ce second panel vous est consacré, vous les acteurs communautaires, parce que vous êtes la pierre angulaire du changement. Vous êtes au plus près des réalités, des familles, des traditions et des solutions. Votre rôle est indispensable pour faire évoluer les mentalités et protéger nos filles ».

L’AJS remercie ses partenaires techniques et financiers, l'Agence basque de coopération et de solidarité et l'Assemblée de coopération pour la paix (ACPP) sans qui cette initiative cruciale n'aurait pas été possible. Elle souhaite que les recommandations de ce panel puissent permettre aux acteurs de construire, ensemble, un avenir meilleur et plus sûr pour toutes les filles du Sénégal et de la sous-région.

Auteur: Cheikh CAMARA et Abdoulaye SEYE (Correspondants à Thiès)

Commentaires (7)

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    Patriote il y a 2 heures

    Il faut osé le dénoncer il y’a beaucoup de pedophiles dans la sous région et c’est inacceptable au Senegal basta basta

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    Le prophète des arabes il y a 2 heures

    Ils suivent les recommandations du prophète qui a marié Aicha à 6 ans et la consommé à 9 ans...alors que lui il en avait 54 ans..mashala mashala notre prophète ARABE.

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    Hi il y a 1 heure

    Interdit de marier jeunes, mais permis de forniquer tres jeune, ceyy Yallah, ces lobby ne cesseront jamais

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    Se il y a 1 heure

    Si seulement si on pouvait t'identifier saleté de ceddo khassaw Nan sangara poupe sa toubeil ya plus propre que l'islame

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    Reply Author il y a 1 heure

    Je ne comprends rien à cette phrase : "Au Niger, 76 % des filles sont mariées avant 18 ans et 28 % avant 15 ans", soit un total de 104 %. Je ne suis pas fort en analyse.

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    Xxxx il y a 47 minutes

    Loool cette fois ce n'est pas le journaliste. Les 38%sont inclus dans les 76%.

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    Logik il y a 50 minutes

    Parlez plutôt des grossesses précoces indésirées chez les.filles à qui on apprend les méthodes de planification....le mariage est meilleur que la fornication et le vagabondage sexuel....en plus une fille qui commence à voir ses menstrues ne l'est plus...on doit la marier pour la préserver....

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    À bas vos croyances il y a 21 minutes

    J'ai appris que des fills donnent leurs derniers pour préserver leur virginité. Et pire encore vous encouragez les fills à forniquer et à tomber en ceinte à bas ages. Vous êtes qui svp ???

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    Gueulard il y a 1 minute

    Ils imitent momo le pêdo

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