Les sieurs D.N. et S.C. ont été envoyés en prison après avoir été arrêtés pour avoir violenté un gendarme en service. Ce dernier s’était rendu à leur domicile pour interpeller leur neveu, I.S.

Le sieur D.N. est intervenu, demandant au gendarme les raisons de sa présence avant de lui intimer l’ordre de « dégager ». Lorsque le gendarme a empoigné son neveu, D.N. a tenté de le dégager, provoquant une altercation entre les deux hommes. D.N. a alors empoigné le gendarme à son tour. Son frère, S.C., est intervenu pour s’en mêler, aggravant la situation.

Face à cette résistance, le gendarme a appelé du renfort, ce qui a conduit à l’arrestation de D.N. et S.C. pour outrage à agent.

Les limiers ont ensuite interpellé le neveu, I.S., trouvé en possession de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a cité un certain I.C., un homme âgé, avant de conduire les gendarmes à son domicile. Une fouille des lieux a permis de découvrir, dans la chambre de ce dernier, un sachet contenant 1,2 kg de chanvre indien.

Poursuivis respectivement pour outrage à agent, usage de chanvre indien et cession ou offre de chanvre indien, D.N., S.C., I.S. et I.C. ont tous été placés sous mandat de dépôt.

À la barre du tribunal des flagrants délits de Thiès, D.N. a reconnu avoir empoigné le gendarme, tout en précisant que celui-ci était en civil et ne s’était pas identifié. Son frère, S.C., a affirmé être intervenu pour les séparer.

Quant à leur neveu, I.S., il a reconnu détenir un cornet de chanvre indien destiné à sa propre consommation.

De son côté, le vieux I.C. a contesté la quantité saisie, soutenant que les gendarmes n’avaient trouvé que 100 grammes, et non 1,2 kilo de chanvre.

Estimant les faits constants, le procureur de la République a requis l’application de la loi.